À l’Immaculée

 

 

Ô Vierge unique au monde, ô toi que Dieu fit reine

Par ta noble naissance et ton cœur merveilleux.

Front suave et si pur qu’on ne peut sous les cieux

Évoquer de blancheur comparable à la tienne.

 

Des dons de l’Éternel ton âme est toute pleine ;

Rien n’égale en douceur le regard de tes yeux.

Et les Saints qui t’ont vue en manteau lumineux,

N’ont pu dire l’éclat de ta forme sereine.

 

Le plus proche de Lui te voulut le Très-Haut ;

Beauté qui n’as point d’ombre, ô Dame sans défaut,

Miraculeuse fleur de l’amère vallée.

 

Ta gloire est la plus haute en la Céleste cour,

Toi que Dieu fit si belle et si riche d’amour,

Pour être notre Mère, ô douce Immaculée.

 

 

 

Albert FERLAND.

 

Paru dans Notre-Dame de Lyre :

L’hommage des poètes canadiens-français,

anthologie réalisée par Sœur Paul-Émile

et éditée par les Sœurs grises de la Croix,

à Ottawa, en 1939.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

www.biblisem.net