Ad amorem

 

 

À l’amour, au phare

Qui jamais n’égare,

Laisse aller ta nef :

Le bonheur est rare

      Et si bref !

 

Ta voile ouvre l’aile :

Sur l’onde éternelle

Passager d’un jour,

Vogue où Dieu t’appelle,

      À l’amour !

 

« Fou, gronde l’orage,

Tu vas au naufrage,

Tu cours à la mort... »

– À l’amour, ô sage,

      Donc au port !

 

 

Achille PAYSANT.

 

Paru dans L’Année poétique en 1906.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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