Fragment

 

 

La liberté, le droit, c’est là qu’est la patrie.

Nous ne connaissons plus : elle aussi nous ignore.

Combatte qui pourra. À présent elle est morte,

La fausse paix a pris d’assaut notre pays.

Et nous la corruption. Violence ici et là.

La flamme liberté couve encor sous la cendre.

Le sang ne l’éteint pas. Oui, ferme tous les temples !

Tu peux bien chasser Dieu : Il revient aux consciences.

 

 

 

Daniel Czepko von REIGERSFELD.

 

Recueilli dans Anthologie bilingue

de la poésie allemande,

Gallimard, 1993.