La statue de Voltaire

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

Edmond BIRÉ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voltaire, M. de Bismarck et M. Edmond About.

 

La scène se passe aux Champs-Élysées, puis sur le square du boulevard du Prince-Eugène, à Paris, dans la nuit du 1er mars 1871.

 

 

VOLTAIRE à M. de Bismarck.

 

Je veux être le premier, monsieur le comte, à saluer votre entrée dans ma bonne ville de Paris. « Mon pauvre génie tout usé baise très humblement les pieds et les ailes du vôtre 1. »

 

M. DE BISMARCK, en costume de cuirassier.

 

Puis-je savoir, monsieur, à qui j’ai l’honneur de parler ? Vos traits ne me sont point inconnus, et j’ai un vague souvenir de vous avoir déjà rencontré quelque part... en 1867, à l’époque de l’Exposition universelle... Si ma mémoire me sert bien c’était sous le péristyle du Théâtre-Français...

 

VOLTAIRE.

 

On y voit en effet ma statue : je suis M. de Voltaire.

 

M. DE BISMARCK, lui serrant la main.

 

Ah ! monsieur de Voltaire, que je suis donc charmé de trouver enfin l’occasion de vous exprimer les sentiments d’admiration et de reconnaissance que je ressens depuis si longtemps pour vous ! Votre correspondance avec Frédéric II est mon livre de chevet : c’est là que j’ai puisé cette maxime qui m’a bien été de quelque utilité dans la présente guerre : « Celui qui met ses bottes à quatre heures du matin a un grand avantage au jeu contre celui qui monte en carrosse à midi 2. »

 

VOLTAIRE, souriant.

 

Je crois qu’il était midi bien sonné lorsque l’empereur Napoléon est monté dans son carrosse.

 

M. DE BISMARCK.

 

Je ne m’endors jamais sans avoir lu quelques pages de cette merveilleuse correspondance, et, Versailles, je l’avais toujours sur nia table. Avec quel enthousiasme vous y parlez de la Prusse ! Avec quel dédain vous y parlez de la France et des Français, de ces pauvres Welches, comme vous les appelez si plaisamment ! Ce matin encore, je relisais avec délices votre fameuse lettre du 2 septembre 1767 : « Le fond des Welches sera toujours sot et grossier... Allez, mes Welches, Dieu vous bénisse ! vous êtes la ch...se du genre humain. » (Il rit et se frotte les mains.)

 

VOLTAIRE.

 

Mes sentiments n’ont point changé, monsieur le comte, et j’estime toujours que « l’uniforme prussien ne doit servir qu’à faire mettre à genoux les Welches 3. » J’aime à me rappeler ce que j’écrivais, – il y a cent ans, – à l’illustre aïeul du roi, votre maître, qui m’avait envoyé son portrait : « Il n’y a point de Welche qui ne tremble en voyant ce portrait-là ; c’est précisément ce que je voulais :

 

        Tout Welche qui vous examine,

        De terreur panique est atteint ;

        Et chacun dit à votre mine

        Que dans Rosbach on vous a peint 4. »

 

M. DE BISMARCK.

 

Il est certain que la défaite des Français à Rosbach vous a fourni d’heureuses inspirations. Est-il rien de plus exquis, de plus délicatement tourné que vos vers au grand Frédéric, quelques semaines après la bataille :

 

        Héros du Nord, je savais bien

        Que vous avez vu les derrières

        Des guerriers du roi très chrétien,

        À qui vous taillez des croupières 5...

 

VOLTAIRE.

 

Frédéric faisait lui-même de bien jolis vers.

 

M. DE BISMARCK.

 

Oui, quelques-unes de ses pièces sont assez réussies. Je fais surtout grand cas de celle que vous vous plaisiez à lui rappeler, après quinze ans et plus, dans votre lettre du 7 décembre 1774 : « Vous souvenez-vous d’une pièce charmante que vous daignâtes m’envoyer, il y a plus de quinze ans, dans laquelle vous dépeigniez si bien

 

        Ce peuple sot et volage,

        Aussi vaillant an pillage

        Que lâche dans les combats. »

 

VOLTAIRE, riant.

 

Cette peinture de mes Welches a fait longtemps mes délices.

 

M. DE BISMARCK, de même.

 

Je ne sais pourtant si je ne préfère point à ces vers, pour admirables qu’ils soient, ce simple début de l’une de vos lettres au roi de Prusse : « Toutes les fois que j’écris à Votre Majesté sur des affaires un peu sérieuses, je tremble comme nos régiments à Rosbach 6.

 

VOLTAIRE.

 

Et cependant Rosbach était bien peu de chose auprès de Forbach, – auprès de Sedan et de Metz, auprès du Mans et de Paris ! Hélas ! monsieur le comte, pourquoi faut-il que je ne sois pas né un siècle plus tard ? Il m’a été donné sans doute de célébrer la gloire de votre Frédéric ; mais ce sera pour moi un éternel regret de n’avoir pas été appelé à célébrer les victoires de notre Fritz.

 

M. DE BISMARCK.

 

Soyez sûr, monsieur de Voltaire, que je ne manquerai pas de transmettre à Son Altesse Impériale et Royale l’expression de ce regret patriotique.

 

VOLTAIRE.

 

Si je n’ai pu être le témoin de vos triomphes et applaudir, si je n’ai pu voir l’annexion de l’Alsace et le démembrement de la Lorraine, j’ai vu le démembrement de la Pologne : c’est ma consolation.

 

M. DE BISMARCK.

 

Quelle belle lettre vous écrivîtes à ce sujet au grand Frédéric : « On prétend que c’est vous, sire, qui avez imaginé le partage de la Pologne, et je le crois, parce qu’il y a là du génie 7... » Je ne saurais d’ailleurs assez vous dire, monsieur de Voltaire, combien je vous sais gré des bons et loyaux services que vous nous avez rendus en cette affaire. Grâce à votre esprit et à votre dévouement sans cesse en éveil, le roi de Prusse et l’impératrice de Russie étaient tenus au courant des projets de la France. Aussi Frédéric vous écrivait-il : « Vous me parlez de vos Welches et de leurs intrigues ; elles me sont toutes connues... » Mal en prenait à tous ceux qui se rangeaient du côté de la Pologne. Le sultan s’étant avisé de le faire, vous mandez aussitôt au vainqueur de Rosbach : « Vous devriez bien vous arranger pour attraper quelques dépouilles de ce gros cochon 8. » (Il rit aux éclats.) – Ce gros cochon était l’allié de la France. – Vous mandez en même temps à l’impératrice Catherine : « J’ai pris parti pour Catherine II, l’Étoile du Nord, contre Moustapha, le cochon du Croissant... Que Moustapha se montre à ses soldats, il n’en fera que de gros cochons comme lui 9. » Et lorsque des Français vont porter secours à la Pologne, vous mettant au-dessus des mesquines considérations d’un étroit patriotisme, vous demandez à l’Étoile du Nord de déporter ces « blancs-becs 10 » en Sibérie et de les laisser mourir de faim. Ce passage de votre correspondance est véritablement digne d’une éternelle mémoire : « Nos chevaliers Welches qui ont été porter leur inquiétude et leur curiosité chez les Sarmates doivent mourir de faim s’ils ne meurent pas du charbon 11... Si ces fous de confédérés étaient des êtres capables de raison, vous les auriez ramenés au droit sens ; mais je sais un remède qui les guérira. J’en ai un aussi pour les petits-maîtres sans aveu qui abandonnent Paris pour venir servir de précepteurs à des brigands. Ce dernier remède vient en Sibérie : ils le prendront sur les lieux. » – Ah ! monsieur de Voltaire, si les Russes n’étaient pas des ingrats, il y a longtemps que vous devriez avoir votre statue à Petersbourg, devant le palais de l’Ermitage !

 

VOLTAIRE.

 

Il est vrai, j’ai vécu Catherin, et je suis mort Catherin 12 ; j’écrivais à l’impératrice le 18 octobre 1771 : « Daignez observer, Madame, que je ne suis point Welche ; je suis Suisse, et si j’étais plus jeune, je me ferais Russe. » Ou plutôt, monsieur le comte, si je l’avais pu, je me serais fait Prussien. Il me restera, du moins, l’honneur d’avoir salué l’avènement et prédit la grandeur de la Prusse. Voici ce que j’écrivais en 1772, – il y aura tout à l’heure un siècle : – « Vous voilà, sire, le fondateur d’une très grande puissance. Vous tenez un des bras de la balance de l’Europe, et la Russie devient un nouveau monde. Comme tout est changé ! et que je me sais bon gré d’avoir vécu pour voir tous ces grands évènements !... Je ne sais pas quand vous arrêterez, mais je sais que l’aigle de Prusse va bien loin. Je supplie cet Aigle de daigner jeter sur moi, chétif, du haut des airs où il plane, un de ces coups d’œil qui raniment le génie éteint 13. »

 

M. DE BISMARCK (bas).

 

Le plat valet ! (Haut.) Monsieur de Voltaire, on n’écrit pas en meilleur français !

 

VOLTAIRE.

 

Vous allez rentrer à Berlin, monsieur le comte, dans la lumière et l’éclat du triomphe, au milieu des cris de joie d’un peuple enivré. Je vais regagner dans quelques instants les bords du Styx, le royaume du silence et de la nuit. Avant de nous séparer, je prendrai la liberté de vous présenter et de recommander à votre bienveillance le dernier et le meilleur de mes élèves. C’est un bon jeune homme, et dont je m’assure que vous serez satisfait.

 

(À ce moment, M. Edmond About qui, depuis le commencement de la scène, marche religieusement derrière l’ombre de Voltaire, et que M. de Bismarck n’a pas encore aperçu, s’avance et s’incline.)

 

VOLTAIRE, le présentant.

 

M. Edmond About, lauréat de l’Université de France, auteur de la Grèce contemporaine, de Rome contemporaine, de l’Égypte contemporaine... (À M. About.) Allons, mon ami, offrez vos respects à M. le comte. (À M. de Bismarck.) Et de quelle langue voulez-vous qu’il se serve avec vous ?

 

M. DE BISMARCK.

 

De quelle langue ?

 

VOLTAIRE.

 

Oui.

 

M. DE BISMARCK.

 

Parbleu ! de la langue qu’il a dans sa bouche. Je crois qu’il n’ira pas emprunter celle de son voisin.

 

VOLTAIRE.

 

Je vous dis de quel idiome, de quel langage ?

 

M. DE BISMARCK.

 

Ah ! c’est une autre affaire.

 

VOLTAIRE.

 

Le garçon a fait à Charlemagne d’excellentes humanités ; il a depuis beaucoup couru l’Europe et l’Afrique. Voulez-vous qu’il vous parle latin ?

 

M. DE BISMARCK.

 

Non.

 

VOLTAIRE.

 

Grec ?

 

M. DE BISMARCK.

 

Non.

 

VOLTAIRE.

 

Italien ?

 

M. DE BISMARCK.

 

Non.

 

VOLTAIRE.

 

Turc ?

 

M. DE BISMARCK.

 

Non.

 

VOLTAIRE.

 

Français ?

 

M. DE BISMARCK.

 

Non, non ; alsacien, alsacien, alsacien.

 

VOLTAIRE.

 

Ah ! alsacien. Fort bien, notre jeune homme est justement de Saverne....

 

M. ABOUT.

 

Oui, montsir le gomte, de Saberne, bis fus sertir.

 

M. DE BISMARCK.

 

Quelle langue admirable et comme cet alsacien sonne agréablement à mes oreilles !

 

M. ABOUT.

 

Montsir de Pismarck, je salue en vus un crand homme, un frai baladin.

 

M. DE BISMARCK.

 

Hein ! qu’est-ce que cela veut dire ? Je suis un baladin !

 

VOLTAIRE.

 

Au contraire, il dit que vous êtes un vrai paladin.... Vous oubliez qu’en ce moment il parle alsacien.

 

M. DE BISMARCK.

 

Ah ! c’est vrai.

 

M. ABOUT.

 

Montsir de Pismarck, moi aussi j’ai daché te vaire quelque chausse bir l’embire d’Allemagne. J’ai abbordé ma betite bierre à l’étifice. Gomme mon maîdre, ici brésent, j’ai drafaillé bir le roi de Brusse. Vous avez peud-êdre entendu barler te ma betite prochure : La Brusse en mil huit cent soixante ? Si Vodre Excellence le tésirait, je bourrais lui en cider les plus peaux bassages.

 

M. DE BISMARCK.

 

Je les écouterai avec le plus vif plaisir.

 

M. ABOUT, récitant.

 

« Nous nous sommes pris d’une vive sympathie, – ma prochure a été gombosée en français, il le vallait, – nous nous sommes pris d’une vive sympathie pour les Allemands à mesure que nous les avons mieux connus.... L’Allemagne est portée par une aspiration légitime vers l’unité et le progrès. Les Allemands ont compris qu’il était inutile et presque ridicule de nourrir 37 gouvernements lorsqu’il suffirait d’un seul. Ils pressentent l’énorme accroissement de force et de prospérité, de dignité et de grandeur, que la centralisation leur donnera quelque jour, et ils marchent au but d’un pas résolu, malgré toutes les entraves. Jamais cette noble nation n’a été plus grande que de 1813 à 1815, car jamais elle n’a été plus une... L’Allemagne n’avait qu’une seule passion, qu’un seul cœur ; elle se leva comme un seul homme, et la défaite de nos armées montra ce que pouvait l’unité allemande 14. »

 

VOLTAIRE, à M. de Bismarck.

 

Hein ! que dites-vous de ce garçon-là ?

 

M. DE BISMARCK.

 

Nous en ferons quelque chose.

 

M. ABOUT, continuant.

 

« Que l’Allemagne s’unisse ; la France n’a pas de vœu plus ardent ni plus cher... Que l’Allemagne s’unisse ; qu’elle forme un corps assez compact pour que l’idée de l’entamer ne puisse venir à personne. La France voit sans crainte une Italie de 26 millions d’hommes se constituer au Midi ; elle ne craindrait pas de voir 32 millions d’Allemands fonder une grande nation sur sa frontière orientale 15. »

 

M. DE BISMARCK.

 

Tout cela est aussi bien pensé que bien écrit.

 

M. ABOUT.

 

 « Le peuple allemand aime la Prusse. Il regarde ses progrès avec une admiration sympathique et un intérêt filial. Si elle se décidait à jouer le rôle du Piémont, tous les Allemands s’empresseraient de lui aplanir les vois. Aujourd’hui surtout, le Régent du royaume, S. A. R. le prince de Prusse, paraît être l’objet d’une adoration poussée jusqu’au fanatisme. Nous sommes heureux d’apprendre que l’unité allemande a trouvé son centre et rien ne pouvait nous être plus agréable que de voir la nation se grouper autour d’un esprit ferme et d’un cœur droit 16. »

 

M. DE BISMARCK.

 

Bon jeune homme !

 

VOLTAIRE.

 

Monsieur le comte, ce n’est pas parce que c’est mon élève, mais puis dire que j’ai sujet d’être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d’un garçon qui n’a point de méchanceté.

 

(Tout en causant, Voltaire, M. de Bismark et M. About sont arrivés sur le square du boulevard du Prince-Eugène, au pied de la statue de Voltaire.)

 

M. DE BISMARCK, levant les yeux.

 

Tiens, c’est votre statue.

 

VOLTAIRE.

 

Oui, c’est celle qui m’a été élevée, dans les derniers jours de l’Empire, entre Forbach et Sedan, avec le produit de la souscription Havin, Ære Havino, M. Henri Chevreau étant préfet de la Seine, Henrico Consule 17.

 

M. DE BISMARCK.

 

Votre statue, monsieur de Voltaire, sera beaucoup mieux à sa place à Berlin qu’à Paris, et comme j’ai l’habitude de prendre mon bien où je le trouve, je vais donner l’ordre à mes soldats de la descendre de son socle et de l’emballer comme une pendule. Nous l’emporterons dans nos bagages et sur son piédestal nous ferons graver ces vers :

 

Chaque peuple, à son tour, a régné sur la terre,

Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre :

Le siècle de la Prusse est à la fin venu 18.

 

(On entend dans le lointain une musique militaire jouant une marche triomphale.)

 

VOLTAIRE.

 

Qu’est-ce que cela ?

 

M. DE BISMARCK.

 

C’est l’avant-garde de l’armée prussienne qui entre dans Paris.

 

VOLTAIRE.

 

Ô Paris ! ô Paris ! sois digne, si tu peux, du vainqueur que tu recevras dans ton enceinte 19. » Quel bonheur, monsieur le comte, de pouvoir dans quelques instants redire à votre roi Guillaume ces paroles que j’adressais un jour à mon roi 20, à Frédéric le Grand : « Sire, me voilà dans Paris ; c’est, je crois, votre capitale 21. »

 

(Le soleil se lève et dore de ses premiers rayons le toit de la mairie du XIe arrondissement, – la mairie du citoyen Mottu.)

 

VOLTAIRE.

 

Voici le jour. Adieu, mes amis.

 

(Son ombre s’évanouit dans les airs. – Le bruit de la musique se rapproche.)

 

M. ABOUT, portant les mains à son front.

 

Ah ! malheureux que je suis ! Qu’ai-je fait ? (Il s’évanouit sur le pavé.)

 

M. DE BISMARCK, très légèrement ému.

 

Pauvre garçon ! (Relevant les yeux vers la statue de Voltaire.) Toutes réflexions faites, je la laisserai ici : cette statue, au cœur même de Paris, n’est pas pour me déplaire. Un homme n’a cessé, pendant toute sa vie, de dénigrer la France devant les étrangers ; il a applaudi aux victoires de le Prusse, il a revendiqué comme un titre de gloire le nom de Prussien, et c’est à cet homme, – au Prussien voltaire, – que les Français élèvent une statue, et ils choisissent pour cela l’heure où la Prusse victorieuse envahit la France ! – Ces Welches me font toujours rire !

 

(Il allume un cigare, et, après avoir salué de la main la statue de Voltaire, remonte les boulevards jusqu’à la hauteur de la rue de la Paix, passe devant la colonne Vendôme et se dirige, par la rue de Rivoli, vers les Champs-Élysées où, de l’Arc-de-Triomphe aux Tuileries, retentit la marche prussienne Pariser Einzug.)

 

 

Edmond BIRÉ, Dialogues des vivants et des morts, 1872.

 

 

 



1 Lettres de Voltaire à Frédéric II, Œuvres complètes. Éditions Furne, t. X, p. 250.

2 Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire, 30 mars 1759.

3 Op. cit., mai 1775.

4 Op. cit., 27 avril 1775.

5 Op. cit., 2 mai 1758.

6 Op. cit., 28 mai 1775.

7 Op. cit., 18 novembre 1772.

8 Op. cit., 27 avril 1770.

9 Lettres de l’impératrice de Russie et de M. de Voltaire, février 1769.

10 Op. cit., 18 octobre 1771.

11 Op. cit., 1er janvier 1772.

12 Op. cit., 18 mai 1770.

13 Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire, 16 octobre 1772.

14 La Prusse en 1860, par Edmond About. Paris chez Dentu, 1860, pages 5 et 8.

15 Op. cit., p. 10.

16 Op. cit., p. 14. C’est l’empereur Guillaume, alors Régent de Prusse, que célébrait ainsi M. About en 1860.

17  La statue de Voltaire a été érigée sur le square Monge le 14 août 1870, à l’heure où les Prussiens arrêtaient l’armée de Metz dans sa marche sur Verdun. Le 3 octobre suivant, le même jour que Paris assiégé apprenait l’entrée des Prussiens à Strasbourg, le Bulletin municipal de M. le Maire Étienne Arago (!!) annonçait l’entrée de Voltaire plus avant au cœur de la grande cité. La statue du square Monge fut transférée au square du Prince-Eugène, et c’est là qu’elle se trouvait au commencement de mars 1871.

18 Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire, 1er mai 1775.

19 Op. cit., 1er septembre 1740.

20 Op. cit., 11 mars 1737 : « Vous êtes fait pour être mon roi, bien plus assurément que saint François d’Assise ou saint Dominique ne sont faits pour être mes saints ; c’est donc à mon roi que j’écris. »

21 Op. cit., juin 1742.

 

 

 

 

 

 

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