Citations et extraits
par
Raoul FOLLEREAU
L’homme est libre dans la vie comme le poisson dans la rivière : entre la source et la mer.
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Il faut choisir : savoir mourir ou ne pas vivre.
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Ceux qui craignent le plus la mort sont ceux qui n’ont jamais vécu.
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Le sage est celui qui sait prendre parti, sans parti pris.
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Sublime supériorité du cœur ! Sur terre nous ne pouvons pas connaître Dieu, mais nous pouvons L’aimer.
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La sainteté, c’est la grâce de faire les plus humbles choses sous le signe de l’éternité.
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J’aime les Saints qui ne sont pas des Anges.
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Bienheureux celui qui vit en Dieu ;
Béni celui qui meurt en Le cherchant.
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Je ne connais pas Dieu, mais je suis connu de Lui : et c’est cela qui est l’Espérance.
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Comment désespérer ? Nous avons tant de ciel au-dessus de nous.
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L’espérance est le vaisseau qui mène à la découverte de ce nouveau monde : la foi.
Mais seule la charité peut en larguer les amarres.
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La charité, est la plus efficace des prières. Parce que la plus désintéressée.
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Si, pour faire la charité, il suffisait d’être charitable, où serait le mérite,
et la joie ?
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Donner sans aimer est une offense.
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Un cœur qui ne s’éveille pas à la misère est bien misérable.
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Comment voulez-vous qu’il soit heureux ? Il n’aime que lui.
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Il faut avoir fait beaucoup pour comprendre qu’on n’a pas assez fait.
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Si on pouvait descendre jusqu’au fond de son cœur, comme on aurait pitié de soi...
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Une civilisation sans amour, c’est une termitière.
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Le bonheur est la seule chose qu’on est sûr d’avoir lorsqu’on l’a donnée.
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La récompense, c’est d’avoir quelqu’un qui vous attend...
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Gagner notre ciel ?
Commençons donc par le mériter !
Raoul FOLLERAU, Si le Christ demain
frappait à votre porte, 1954.