M. Salzmann, guérisseur

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

Mme Louis MAURECY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jésus a dit : Guérissez les malades en mon nom, chassez les démons, ressuscitez les morts ; vous pouvez faire tout ce que j’ai fait. Je serai avec vous jusqu’à la consommation des siècles.

Et c’est sur la foi de ces paroles divines que M. Salzmann, un simple commissionnaire en vins et spiritueux, est devenu un thaumaturge connu du monde entier.

En a-t-il de l’orgueil ? Nullement. En retire-t-il un bénéfice quelconque ? Celui de perdre, en timbres et dérangements de toutes sortes, quelques milliers de francs par an ! »

Car M. Salzmann n’accepte rien, pas même le plus léger souvenir ! À celui qu’il a guéri, le thaumaturge dit simplement : Donne au pauvre. Paie à celui qui n’a rien, la dette de reconnaissance envers celui qui a tout.

Et c’est par la force de cette Foi sublime et désintéressée que M. Salzmann a guéri des milliers de malades appartenant à toutes les classes de la société.

Sa première guérison remonte à quatorze ans environ.

Un homme, devant lut, venait de faire une terrible chute. Pitoyable, M. Salzmann se penchait vers lui, quand une voix au fond de lui-même commanda : Guéris-le.

Sans hésitation, le commissionnaire en vins étendit les mains, une secousse semblable à la décharge d’une machine électrique ébranla tout son être, et l’homme fut guéri.

(Le fait a été mentionné dans le Matin du 14 janvier 1906).

Un peu plus tard, au fond de la Bretagne, les guérisons accomplies par Salzmann furent si nombreuses, si éclatantes que plusieurs des malades apportèrent à la presse leur témoignage.

« Pendant son séjour à Huelgoat écrit, à la Dépêche de Brest, le pasteur de l’endroit, M. Bothorel. Dès que le public eut connaissance des agissements de M. Salzmann, celui-ci a été assailli journellement par de nombreux malades.

« Tous, sans exception, s’en retournaient guéris de leurs diverses maladies.

« Moi-même, j’avais mal au poignet depuis ma chute de bicyclette, cela remontait à un mois et demi. Je puis vous certifier que je ne sens plus rien, depuis qu’il m’a touché. »

Un hôtelier de Huelgoat, M. Dugoy, affirme au même journal :

« Nous avons vu ici un malheureux qui eut, l’an dernier, les yeux crevés par un coup de mine, venir le consulter avec sa femme qui le guidait, s’en retourner seul chez lui, alors qu’il ne distinguait pas le jour de la nuit avant sa consultation. »

Le Journal de Bolbec raconte le miracle opéré par Salzmann à Bolbec (Seine-Inférieure) où il a jeté en pleine rue les deux béquilles de Mme Leroux, bien connue à Bolbec, qui ne pouvait marcher sans soutien depuis huit ans ; elle avait été déjà trois fois à Lourdes sans avoir obtenu sa guérison.

J’ai demandé à M. Salzmann la permission de publier ces extraits de journaux, et j’ai voulu obtenir de lui le récit de ses dernières guérisons, mais il m’a répondu, de son ton calme et simple : – À quoi bon ? Je n’aime pas que l’on parle de moi ; c’est contraire à l’humilité.

Je lui ai fait alors remarquer que de cette publication pourrait naître encore un peu de bien, en apprenant son nom à quelque malade désespéré. Le thaumaturge s’est incliné :

– Faites, m’a-t-il dit, et il m’a donné les adresses des personnes qui pourraient me renseigner.

L’une d’elles, Mme B..., rue Denfert-Rochereau, a eu sa bonne guérie de folie furieuse.

Une autre, Mme B..., rue Guénégaud, a été délivrée par Salzmann d’une hantise qui la torturait depuis plusieurs années.

En Auvergne, d’où il revient, M. Salzmann a été particulièrement victorieux du mal.

La fille d’un procureur de la République était atteinte de méningite tuberculeuse. Un grand spécialiste de Paris, appelé en consultation, venait de déclarer que la jeune fille était irrémédiablement perdue. Salzmann vint et, aujourd’hui, la fille du procureur est guérie.

À Clermont-Ferrand, un homme de 42 ans souffrait d’une intoxication du sang. Il était à toute extrémité et venait de recevoir les derniers sacrements, quand Salzmann s’approcha de lui et imposa les mains. La chambre parut toute illuminée et le malade éprouva un si grand soulagement qu’il demanda à manger. Aujourd’hui, il est hors de danger.

... Mais que pensent Messieurs les Docteurs de cet homme merveilleux ? La Nouvelle Presse libre de Vienne (Autriche) nous l’apprend :

Son correspondant parisien a questionné à ce sujet plusieurs docteurs, tous ont déclaré que Salzmann est un parfait honnête homme, qui soigne ses malades de la façon la plus désintéressée, et que dans maints cas désespérés, où la science avait échoué, il a obtenu des guérisons radicales.

Une de nos plus grands docteurs spécialistes a même ajouté :

« La force curative de cet homme est vraiment extraordinaire ; il a réellement produit des guérisons presque incroyables. Cette force, Salzmann la possède évidemment dans une mesure extraordinaire. C’est une force merveilleuse, remarquable, étrange même, mais qui fait partie aujourd’hui du domaine des sciences psychiques et celles-ci ne manqueront pas de résoudre plus ou moins prochainement l’énigme de ce fluide merveilleux. »

Dans un livre Le Magnétisme spirituel, Salzmann a exposé ses idées personnelles sur la foi qui engendre le miracle, et surtout sur l’amour que l’on doit avoir pour son Dieu et ses frères.

Nous ne saurions trop en recommander la lecture à tous, mais particulièrement à ceux qui souffrent.

 

 

 

Mme Louis MAURECY.

 

Paru dans La Vie mystérieuse en février 1912.

 

 

 

 

 

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