Sainte Paule

 

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

 

Robert MOREL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vie de Paule est une mort.

Son premier acte d’humilité est sa naissance. Elle est née le 5 mai 347. On naît tous les jours. Elle est née dans la famille des Flavius, des Gracques et de Paul-Émile, une haute famille de Rome. On ne se souvient plus guère de cette famille, on se souvient de Paule au moins une fois par an, c’est la justice de Dieu. Amen. Saint Jérôme en fait des gorges chaudes, et il est bien pour quelque chose dans ce qui est arrivé à sa bonne amie Paule. D’abord sa famille l’appelait Paula, à cause de ses origines. On image sa jeunesse dans une belle maison, une belle gloire, une belle éducation. Mademoiselle Paula.

Pour Paule, cette vie était une humiliation. Mais Paule était déjà humble.

C’est sa famille qui la marie. L’époux n’est pas le premier venu. Toxote lui-même, si cela vous dit quelque chose, un descendant des Jules et d’Énée. C’est quelqu’un. Qui est-ce qui s’en souvient, je vous le demande ! Enfin, les deux familles marient leurs deux perles.

Paule et Toxote font figure d’époux sérieux et fidèles dans une Rome dissolue. Nous nous contenterons de cette vie domestique et vertueuse, polie et serviable, bourgeoise et catholique, honorable et vénérable. Il n’en est pas question ici, il est question de sainteté, et les saints sont des Christ.

Paule s’humilie à vivre avec un époux, jour et nuit, elle qui cultivait sa virginité sans trop savoir pour qui.

Toxote veut un fils. Paule dit amen, cœur et corps, et avant de concevoir Toxote qui reçoit le nom de son père, elle donne au monde quatre filles : Blésille, Pauline, Eustochie et Rufine. Quand le père a un fils, elle s’arrête, elle rentre dans son désir de chasteté. Paule prépare le terrain à la sainteté, qui est somme toute un parfait désir. On ne dit rien de Toxote le mari comme s’il n’était pas resté chaste. Ce n’est pas à nous à y voir. Quant à Paule elle a si bien été fidèle à elle-même qu’elle n’est pas toute seule de sa famille inscrite au calendrier mais que Blésille est fêtée au 22 janvier, Eustochie au 28 septembre, et Pauline à tous les saints, elle qui eut pour homme Pammache, un saint au dire de saint Jérôme mais dont j’ignore le rang au calendrier ; – c’est ce que j’appelle avoir de la suite dans les idées. La sainte Famille avait donné l’exemple.

Paule est en train de commencer, comme dit de lui-même l’Apôtre ; et c’est à cela qu’on reconnaît les saints : ils ont une vie surprise, ils ne disent pas : j’y suis, je ne bouge plus ; mais : j’y suis, j’y vais. Paule ne ressemble pas à une statue, elle trouve toujours à mourir pour un oui, pour un non. C’est agaçant pour ceux qui sont en dehors, – la famille, les amis, M. le Curé, le Gouvernement, – et pourquoi ne le serait-ce pas davantage pour ceux qui sont en dedans ? (Je dis ceux, en convenant qu’un seul est multitude, ce tumulte de la Genèse dont notre Abraham est le Père). Car Paule qui fraie avec le Seigneur tout nouveau de quatre siècles, s’aperçoit que le Seigneur est un amant exigeant, et que c’est dangereux d’aborder le Dieu Vivant (Job, en exemple).

Elle a trente-deux ans, elle a cinq beaux enfants, elle a un bon mari, elle a la chasteté, elle a la fortune, elle est respectable. Paule croyait concilier ses vocations de vierge, d’épouse, de mère et de Romaine.

Qui dit mieux ? Le Seigneur qui lui retire premièrement son mari. Comme cela sa chasteté lui coûtera quelque chose. Le Seigneur, amant de la simplicité, déteste la facilité.

Le premier réflexe : les larmes.

D’où l’on voit qu’il est plus difficile et admirable de répondre Deo gracias aux nourritures que nous envoie le Seigneur qu’à celles, si austères soient-elles, que nous nous imposons.

Paule pleure comme une païenne. Quand elle cesse de pleurer, c’est signe que sa vie change ; et, en effet, à l’ahurissement et à l’énervement de plusieurs, elle se mêle de charité : il lui manquait la vocation des bonnes œuvres. Elle la reçoit et s’y moule. Ce n’est pas un dérivatif, elle commence. Jérôme peut nous en donner des nouvelles, les pauvres aussi qu’elle secourt, les catacombes aussi où elle descend tous les samedis, les églises aussi qu’elle visite, les livres aussi qu’elle étudie, sa fortune aussi qui se répand.

N’est-ce pas admirable ? Chaste, charitable, mère, veuve et dame ! Elle va s’en satisfaire. Que c’est beau. On lui tresse des couronnes dans toutes les conversations. Mais Jésus-Christ dans les coulisses... Au bout de trois mois, comme elle ne meurt pas, ça ne peut plus durer, le Seigneur qu’elle fréquente lui en glisse quelques mots. « Celui qui ne quitte pas son père, sa mère, son mari, ses enfants... » Comme Paule est dure d’oreille, le Seigneur lui envoie saint Jérôme et ses amis, les Épiphane, autres évêques et docteurs. Ils la guettaient. Ils ignoreront toujours pourquoi un beau jour ils se décident à lui dire : « Allez-vous-en ! » Eux aussi obéissent à quelqu’un qui n’est pas eux. Et l’on voit Paule qui pour s’en aller fait ses bagages d’une drôle de manière. On peut reconnaître en tout temps les chrétiens à la manière dont ils font leurs bagages. Mon Dieu, j’oubliais ceci, et cela... et encore ceci... Rufine où as-tu mis... Oui, Paule s’est heurtée à ces difficultés domestiques jusqu’à ce qu’elle comprenne. On ne voit jamais Paule courir dans la volonté du Seigneur, mais elle finit par y aller, et alors voyez-moi ça : ses bagages, elle les distribue. Et elle partage tous ses biens entre ses enfants. Elle se marie à la Pauvreté. Elle va se marier au Pèlerinage. Elle sait que demain elle se mariera aux déserts. Elle ne se confie ni en son argent, ni en une Carte (Michelin ?), mais en son Seigneur et certainement par surcroît en saint Jérôme qu’elle aime, qui l’aime.

Paule ne se presse quand même pas. (Si je pouvais mourir entre temps !) Elle a de la peine à dire adieu à ses enfants, à sa Rome ancestrale et natale. Qui lui jettera des pierres ? L’Orient et les Lieux Saints sont loin ; Rome et les enfants sont là. Demain, ce sera le contraire, et ce sera peut-être le contraire qui deviendra difficile : acte excellent d’amour.

Le Seigneur si doux et miséricordieux qui lui trace sa route bout à bout, se décide à lui donner la main. Voyons, dépêche-toi. Elle a rompu avec ses biens, elle n’a pas rompu avec la chair de sa chair. Alors, Blésille, l’aînée de ses filles, qui était veuve, meurt. Vous apprendrez où vivre avec vos enfants !

Le premier réflexe : les larmes.

Quand elle a compris, elle ne pleure plus, elle commence, elle s’en va. C’est définitif. Et le Seigneur lui accorde une compensation sur-le-champ : Eustochie, sa fille, l’accompagne. C’est ensemble qu’elles quittent le monde ancien, l’homme ancien. Il n’est plus question entre elles de mère et de fille, mais de sœurs.

Le voyage ne veut pas dire qu’on bouge. Paule, après l’arrachement au rivage qui lui coûte, après la ténacité à ne point regarder derrière soi qui lui coûte, se laisse aller à la cadence adoptée. Elles vont à deux, à cette cadence, d’évêque en évêque, de bonnes paroles en bonnes paroles, d’accueil en accueil, de monastères en monastère, trois jours dans une île, une semaine ailleurs, reçues, conduites, admirées, invitées... C’est à Antioche que Paule retrouve Jérôme. Elle ne paie plus son départ, elle en reçoit le bénéfice, et Jérôme les guide à travers la Syrie et la Palestine. C’est une espèce de voyage de noces.

 

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Paule enfin morte au monde se met enfin à vivre.

Le Proconsul de la Palestine qui lui avait préparé un bel appartement au prétoire, à cause de son nom, est bien attrapé. Elle loge à Jérusalem près du calvaire dans une humble maison. Partout de même. Le zèle la dévore. Paule a des petites ailes, elle ira désormais au-devant des intentions du Seigneur, ce n’est plus raisonné, c’est instinctif. Elle n’a plus besoin qu’on la pousse, elle se pousse. « Elle veut tout voir », dit d’elle saint Jérôme. Elle a trente-cinq ans. Jusque-là deux volontés se disputaient sa vie, maintenant l’une est dans l’autre : elle est volontaire de Dieu, de son Seigneur Jésus dont elle parcourt amoureusement la terre d’incarnation.

La Terre Sainte lui parle du Seigneur. Paule l’écoute, veut tout savoir, et pleure d’amour. On commence à apercevoir outre l’humble et fidèle Eustochie, derrière elle, des vierges et des veuves. Elle rapporte. Sa vie est placée dans le Seigneur. S’il ne tenait qu’au désir de ce petit troupeau fervent, il se planterait dans les déserts d’Égypte. Tant de solitaires y vivent pieux et admirables !

La vie recluse en soi...

Paule ne tergiverse plus comme autrefois. Elle revient rapidement à Bethléem.

Un an de pèlerinage ! Ce n’est pas mal d’amour et d’incommodités, et c’est tout juste le temps pour y prendre alors passionnément goût !

C’est pourquoi Paule fixe ses tentes à Bethléem. Si elle apprend à ce moment-là la mort de sa benjamine, Rufine, elle ne songe plus à soi, elle commence à vivre autant avec les morts qu’avec les vivants. Elle communie aux saints. Et elle pousse son troupeau dans une maison à l’écart, et Jérôme et ses amis dans une maison un peu plus loin et un peu plus pauvre s’il est possible. Oui, il est possible, il devient toujours possible pour Paule de faire un peu plus. Elle est une espèce de caporal de Dieu. On la voit partout à la fois, et saint Jérôme son directeur trouve bon gré mal gré en elle sa directrice. En trois ans (et elle trouve que c’est rudement long), elle a fait élever à force de foi (elle n’a plus d’argent à soi, elle mendie) un monastère pour sa communauté de femmes, un monastère pour les hommes, deux églises dont l’une dédiée à sainte Catherine d’Alexandrie, et à l’ombre de celle-ci un hospice pour les pèlerins.

Qui dit mieux ?

Sainte Paule, qui est sainte tous les jours des quinze ans qu’elle va vivre là.

Tous les jours elle chante.

Tous les jours elle meurt.

Tous les jours elle écrit à Rome et partout ailleurs, et l’on connaît une de ses lettres à Marcelle qui, prise à l’hameçon du Seigneur, embrassera la sainteté elle aussi (31 janvier).

Tous les jours elle se lève la première, elle s’endort la dernière, elle court à l’église au petit matin, à 9 heures, à midi, à 3 heures, et au milieu du soir, – Alleluia ! – et ses sœurs la rejoignent, ensemble elles récitent le psautier, tout le psautier chaque jour, et comme c’est insuffisant, sainte Paule apprend et fait apprendre le psautier par cœur et d’autres vérités de l’Écriture.

Tous les jours elle coud, elle soigne, elle prie, elle étudie, elle exhorte.

Le dimanche, c’est fête. Le monastère se mêle à la paroisse dans l’église de Bethléem.

Vous les entendez chanter ?

C’est une autre manière d’aller à la pêche aux âmes.

Les religieuses, – tiens je m’aperçois que pour une fois celles-ci n’avaient pas de titres pour les distinguer ; elles étaient les veuves et les vierges chrétiennes. Amen. C’est encore une leçon, – dans leur robe de laine, se multiplient. Elles ont trois mères dans le monastère à la manière des cénobites des bords du Nil ; mais elles n’ont qu’un Père, et c’est à quoi on les reconnaît comme chrétiennes car il n’y a plus entre elles de patriciennes et de plébéiennes. Elles ne sont pas des sœurs à cause du costume, ni des bonnes sœurs à cause des pauvres qui tournent comme des mouches autour de l’hospice jusqu’à rassasiement.

On dit aussi que sainte Paule rassasia tous les pauvres du pays.

Saint Jérôme dans son coin, sur la Vulgate, n’a pas la tête tranquille. Il a allumé un feu qu’il ne peut éteindre. Il surveille du côté de sainte Paule l’incendie, et s’en mord vainement les poings. (Entre nous, parce que c’est un violent.) Il est trop tard. Où est le temps où il écrivait à Paule, la bonne dame romaine : « Je vous prie de donner des bornes à votre douleur... C’est être impie envers Dieu que d’aimer ses enfants avec trop de tendresse... Ces larmes que vous répandez sans mesure et qui vous conduisent presque jusqu’au tombeau sont des larmes sacrilèges, que l’infidélité seule fait verser... Si vous allez au tombeau de votre fille vous abandonner à votre désespoir, un ange vous fera ces justes reproches : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celle qui est vivante ?... » Oh, saint Jérôme ne regrette rien, non, je ne veux pas dire ça, il a changé de rôle, aujourd’hui il freine, il tempère une austérité et une charité qui n’ont point de bornes. Il ne juge pas, Paule ne se méprend pas : l’amour les gouverne. Seuls des dévots et des ascètes, dans une situation telle, se fâcheraient ; les saints, eux, s’accordent. C’est un plaisir que d’être ces gens-là.

Non pas pour le bien qu’on en dit.

On a dit du bien de sainte Paule de son vivant, c’est vrai, à la faire éclater de vanité. Dès Rome, la Romaine a été honorée et vénérée. Sa foi ne débordait pas assez pour qu’on la persécute.

Une fois en Palestine, elle alimente les louanges bien davantage, les louanges du monde entier, mais voilà où se niche la grâce de Dieu : Paule a le don de ne pas entendre les louanges.

C’est un désir que d’être ces gens-là.

Peut-être pour le mal qu’on en dit.

Car un des signes extérieurs auquel on reconnaît la sainteté est qu’elle est une pierre de circoncision, une pierre d’achoppement, un objet de contradiction. Le sujet de Dieu est l’objet de contradiction du monde.

Et, – c’est un cadeau de saint Jérôme le bon ami que la vieillesse attendrit et qui partage ce qu’il a, – sainte Paule est persécutée.

Il y a de quoi, se dit-elle, humble servante ; il y a de quoi, disons-nous admirateurs.

Tous deux – dans leurs vocations assiégées par l’envie, la haine, et ce qui est plus lourd, non seulement celles des païens mécontents mais celles des coreligionnaires et les partisans d’Origène en particulier – me font penser à saint François de Sales et sainte Jeanne de Chantal dont la patience et l’humilité furent en leur temps à l’épreuve.

On ne peut plus séparer saint Jérôme de sainte Paule, pas plus que sainte Claire de saint François. Les mauvaises langues diront ce qu’elles voudront, nous ne craignons que le Seigneur, et les lions peuvent prendre n’importe quels masques, nous ne craignons que le Seigneur. C’est un don d’en haut d’être armé d’insensibilité contre tout ce qui vient d’en bas.

Jérôme, infirme comme un homme, c’est-à-dire bouillant et combattant, veut faire la guerre aux cancans, quitter Bethléem, faire front ailleurs. Ah mais, sainte Paule est là ! À nous deux maintenant. Quand l’un faiblit, l’autre assure la relève. Et Paule dit à Jérôme, fermement, bonnement : « Oui, nous partirions, si le démon ne combattait en tout lieu contre les serviteurs de Dieu. Oui, nous partirions, s’il ne devait pas nous précéder là où nous irions. Oui, nous partirions... Mais nous ne partirons pas... On nous déteste, on nous écrase : pourquoi ne pas opposer simplement à la haine, la patience, et à l’arrogance, l’humilité ?... Le Sauveur a-t-il fuit le Calvaire ? »

Jérôme est conforté. Ils resteront là.

Un autre départ se prépare, et Paule s’y prépare. Pauline, sa fille, qui meurt lui prépare le chemin ; avec Toxote, son fils, qui vite malade la suit. Paule voit venir la mort sans grincement, elle tremble un peu, mais ce n’est pas la peur, ce sont les infirmités. Morte en ses affections particulières (à part saint Jérôme, disent les imbéciles), morte en ses besoins corporels (elle ferait mieux de manger, disent les imbéciles, c’est mauvais pour sa tête) ; elle a à mourir en sa stricte nature : à d’autres la lèpre, à d’autres les clous et le gril, à sainte Paule les infirmités et la maladie. À la fin de l’an 403, on comprend que ce n’est qu’une question de jours : jusqu’à ce que toutes les parties de son corps soient mortes, se soient tues.

On entend déjà ce qui parle d’une voie unique à la place, puisque tout le temps de sa maladie sainte Paule psalmodie. Elle chante des psaumes là où d’autres se lamenteraient. Eustochie est à la fois à la crèche et à son chevet. Elle monte son échelle, elle aussi, sans manière et sans y penser. (C’est au commencement qu’on se pose tant de questions. Après : amen.) Moi, j’aime bien Eustochie qui devient sainte sans se faire remarquer.

Autour de la mort de sainte Paule, qui est-ce qui n’est pas ? On n’y vient pas pour pleurer, mais pour voir une chrétienne mourir, et pour se réjouir avec elle de la chance qu’elle a. Les évêques de Palestine sont au complet. Ils n’ont jamais vu ça : une mort lente joyeusement psalmodiée par le mourant. C’est à se demander si elle est encore parmi nous, avec sa pauvre chair. Aussi, certains posent-ils des questions. Une question timide et anonyme : « Vous avez de la peine ? »

Elle répond en langue grecque aussitôt, et je crois que c’est une attention charmante pour saint Jérôme qui ravale ses larmes.

« Oh non, dit-elle, ni peine ni regret. Je sens au contraire une paix profonde ! »

Avant de mourir, et pour qu’on puisse enfin la porter en tombe, – elle qui s’était ensevelie depuis vingt an, déjà, – elle s’exclame : « Je crois voir les biens du Seigneur dans la terre des vivants. »

Le 26 janvier 404.

Alors on put la recueillir (quelle fête !) dans un sépulcre de pierre (les gens de Sens depuis le IXe siècle prétendent qu’ils ont emporté le corps de la sainte chez eux, les malheureux, ils devraient la chercher ailleurs, la chercher en eux et dans leur vie !). Et c’est face à ce sépulcre, dans une grotte que saint Jérôme attend, lui, son 30 septembre 420, dans la prière, dans la pénitence, dans l’étude, et dans le glorieux souvenir de sainte Paule qu’il est le premier à vanter et chanter. Il devient concierge de la mémoire de sainte Paule, auprès de sa fille, de ses sœurs, du monde entier. Et nous autres sommes aussi les concierges des fêtes des saints.

 

 

 

Robert MOREL,

dans Les saints de tous les jours de janvier,

Le Club du livre chrétien.

 

 

 

 

 

 

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