Charles Du Bos
par
André ROUSSEAUX
I
UN BIENHEUREUX DE LA LITTÉRATURE
La vie de M. Charles Du Bos est toute littérature, ce qui ne veut pas dire qu’elle soit le contraire de la vie, selon le préjugé dont la littérature est victime trop souvent. M. Du Bos précisément dénonce ce préjugé, avec l’aide d’un mot admirable de Keats. Qu’est-ce donc que la vie ? Keats répond : « La vallée où se façonnent les âmes. » Qui ne voit que, dans ce sens, la littérature vivifie la vie elle-même ? M. Charles Du Bos enrichit le mot de Keats d’un commentaire excellent, quand il ajoute : « Sans la vie, la littérature serait sans contenu ; mais, sans la littérature, la vie ne serait qu’une chute d’eau, cette chute d’eau ininterrompue sous laquelle tant d’entre nous sont submergés, une chute d’eau privée de sens, que l’on se borne à subir, que l’on est incapable d’interpréter, et, vis-à-vis de cette chute d’eau, la littérature remplit les fonctions de l’hydraulique, capte, recueille, conduit et élève les eaux. » C’est à peine assez dire. La littérature est plus que l’hydraulique qui élève les eaux, elle est l’électricité, valeur secrète et merveilleuse que l’homme fait jaillir de la chute d’eau. À ce point de vue, les autres travaux intellectuels, même respectables, même admirables, font partie de la chute d’eau. Les cascades de la vie emportent dans leur courant les trésors de l’érudition et de la science. La littérature commence, quand ces choses ont changé de valeur autant que la force hydraulique qui devient force électrique. La littérature commence lorsque, comme Keats dit encore, la vie « met l’intelligence à l’épreuve et fait d’elle une âme », ou, selon un autre mot qui est de M Du Bos lui-même, lorsque la pensée accède à la beauté dans la lumière. Bienheureux les littérateurs : la vie littéraire, c’est le plus beau et le meilleur de la vie.
Il y a du bienheureux chez M. Charles Du Bos – et je n’oublie pas, en écrivant ceci, ce que la souffrance physique peut ajouter de sel sacré, chez un homme très éprouvé par la maladie, à la béatitude chrétienne. Il y a du bienheureux chez lui, parce qu’il a et il a toujours eu l’âme naturellement chrétienne, ainsi que M. Ernst Robert Curtius le lui disait à un moment de sa vie où il était tourmenté par la recherche d’un christianisme plus ardent, plus centré, plus sûr. Et cette nature compte pour beaucoup dans la chaleur et la richesse de la vie littéraire de M. Du Bos. Quelle est cette vie ? Celle d’un homme qui aime à se réclamer de la définition de Térence : « Je suis homme et j’estime que rien d’humain ne m’est étranger. » À un tel homme, un christianisme naturel, qui a l’attitude janséniste en horreur (M. Du Bos nous le dit aussi), apporte les meilleures chances de tirer de la vie humaine les beautés et les fécondités de la vie littéraire. Sa foi lui fait voir l’homme tourné vers ses possibilités les plus hautes, et sa charité convie le plus d’hommes qu’il soit possible à ce destin. Tel me semble être du moins le sens de cette vie très spirituelle et très esthétique, dans le cercle de ses amitiés électives, et dans le courant de ses sensations cultivées. Le choix le plus large préside à ses activités, choix qui n’exige guère que la qualité pour se laisser séduire. Sans doute, M. Du Bos a ses préférences naturelles, surtout du côté du subtil et du transcendant, où l’exquis rejoint l’idéal, où la poésie tend la main à la religion, où les muses inclinent au piétisme, du côté où l’on trouve à la fois Plotin et Novalis, l’abbé Bremond et M. Charles Morgan. Mais rien de ce qui est beau, en littérature, en musique, en peinture, et rien de ce qui a l’intelligence du beau ne lui est indifférent. Non vraiment, rien d’humain ne lui est étranger.
C’est même là ce qui fait que cet idéaliste n’a rien d’un doctrinaire, c’est ce qui préserve ce passionné de vie intérieure de s’enfermer dans les raffinements de la délectation personnelle. M Charles Du Bos, qui sait presque toujours discerner les extrêmes conséquences de toutes choses, a très bien vu le danger qui pourrait guetter, dans ses exercices de vie littéraire, un esprit pour qui la foi en une vérité absolue domine toute affection aux choses d’ici-bas. Il a cité un jour le mot d’Amiel : « Il n’y a qu’une chose nécessaire : posséder Dieu », et il montre fort bien les raisons qu’il y a d’approuver ce mot, serait-ce du seul point de vue littéraire, quand il ajoute : « Qui n’a pas débuté par là court le risque de manquer d’arrière-plan dans l’esprit, et sa pensée ressemblera à un paysage sans horizon. » Mais il voit aussi comment un regard fixé sur la vérité absolue risque d’être détourné des vérités relatives qui composent notre vie. Un tel regard peut, assurément, être l’axe d’une vie spirituelle toute pure. Il dénude et décharne la vie littéraire. Dans celle-ci, M. Charles Du Bos nous dit parfaitement que « de la vérité aux vérités, il importe que le passage s’accomplisse ». Je ne crois pas qu’on ait trouvé de meilleure formule pour indiquer à l’artiste chrétien la solution de ce que M. François Mauriac appelle le problème de Dieu et Mammon.
Le problème, à vrai dire, se pose à peine pour M. Charles Du Bos, qui le résout en marchant, en lisant, en écrivant. En marchant vers les salles de concerts, les expositions de tableaux, ou tout simplement de son appartement de l’île Saint-Louis à sa villa de La Celle-Saint-Cloud, avec sa serviette bourrée de livres et de carnets de notes, ou encore en allant plus loin, pour faire un cours de littérature dans une université catholique aux États-Unis. En lisant, dis-je, et en relisant beaucoup de choses, et toujours à fond, ce qui est plus remarquable. En écrivant, enfin, ce qu’il lui est le plus naturel d’écrire : son journal 1, d’abord, car son esprit travaille trop dans son cœur pour ne pas s’exprimer de préférence sous la forme irradiante de la confession intellectuelle et morale ; et puis, faute de réaliser tous les essais dont il a le projet, en écrivant cette espèce de journal critique dont il a publié sept volumes, essai en marche, varié, riche, puissant, qui porte la marque de son auteur, sous le beau titre d’Approximations 2.
Un tel titre pouvait être seulement, de la part d’un critique, l’expression d’une élégante modestie. Prenez garde à ce que la position prise par M. Du Bos dans la vie littéraire y ajoute d’altitude. Que s’agit-il d’approcher, et de serrer de près s’il se peut ? Non pas les ouvrages considérés tels que les cernerait l’action objective de notre esprit et de nos sens. Mais, dans la vie même de ces œuvres – car la vie littéraire, c’est cela : le commerce des hommes avec les livres comme si les livres étaient vivants – il s’agit de réaliser au mieux ce passage de la vérité aux vérités, que M. Du Bos a assigné à l’écrivain comme la tâche la plus difficile. Et nous savons bien que ce passage de la vérité aux vérités, où l’absolu ne laisse rien échapper des diversités, n’est réalisable que par Dieu, par le Créateur tenant la création dans sa main comme les vieilles images le représentent. Cependant, l’écrivain qui oriente ses « approximations » sur un tel modèle ne cède pas à la présomption, car le passage de la vérité aux vérités, la découverte des faits littéraires, des pages, des mots, des hémistiches, qui justifient et illuminent l’idée à nous offerte d’un livre et d’un écrivain, c’est en somme l’art même de la critique.
M. Charles Du Bos, à mesure qu’il avance dans la suite de ses Approximations, nous propose des études de moins en moins fragmentaires, de plus en plus étendues et approfondies. Il ne s’est peut-être jamais montré plus grand critique que dans les chapitres du septième volume où il examine ce qu’on pourrait appeler les limites de Goethe et la façon dont elles ont été tracées. Le paganisme de Goethe est le sujet d’étude littéraire le plus banal qui soit au monde, si on le traite par les procédés usuels : la nature, l’antiquité, avec citations attendues à l’appui. Mais si vous notez que Goethe ayant reçu une éducation chrétienne, le problème religieux devait se poser pour lui, et qu’un esprit comme le sien ne pouvait pas s’y dérober, vous devez admettre que même si son âme était naturellement païenne, elle devait un jour choisir, au moins choisir ce qu’elle était. Comment a-t-elle choisi ? Ou, si vous voulez, quand et dans quelles conditions Goethe a-t-il écarté Dieu ? À de tels problèmes sur la vie intime et essentielle du génie, M. Charles Du Bos donne des réponses qui, par l’information et la pénétration, sont des chefs-d’œuvre de psychologie.
C’est que, derrière chaque œuvre de l’homme, – les grands hommes, je veux dire les artistes, étant pris comme représentants de l’espèce, – ce critique cherche le dernier mot de l’homme. Il cherche avec prédilection l’instant où la vie temporelle de l’homme entre en contact avec l’éternité, ne serait-ce que le temps d’un éclair. (Y a-t-il une seule vie qui ait été dépourvue d’un de ces instants-là ?) C’est pourquoi l’expérience de la souffrance physique – sur laquelle il a des pages admirables – a renforcé chez M. Du Bos le sentiment poétique et religieux, en lui ouvrant une vie où la durée constructive de l’existence ordinaire fait place à des instants qui semblent détachés du temps, et qui peuvent être, selon les âmes qui y passent, affreusement vides ou intensément pleins. Des instants analogues, qui échappent à la chaîne temporelle non plus par la douleur, mais par le ravissement, explosent souvent dans la vie littéraire et artistique, quand elle est vécue comme par un saint François du quatuor à cordes, de la salle de musée, ou de la poésie anglaise. M. Charles Du Bos, virtuose en cet art des arts, et qui cultive la volupté de se sentir une âme partout si mélodieuse, se connaît bien quand il écrit (c’est dans son Journal) : « Ma nature est à un tel point religieuse qu’elle l’est partout... dans toutes les zones de la poésie, de la musique, de l’art, du sentiment, des relations avec les êtres, de la vie en général. » Faut-il ajouter qu’il est heureux que la foi ait fixé certaines des dispositions de cette sensibilité religieuse ? Sans l’accomplissement que la religion proprement dite donne à sa nature, on voit bien ce qui manquerait à M. Charles Du Bos pour montrer tant de maîtrise dans le domaine où il se meut : le domaine où les réalités idéales dominent et illuminent les joies données par l’art à l’ivresse des sens.
1938.
II
LE JOURNAL D’UN INTELLECTUEL
Paul Valéry, à qui Charles Du Bos avait envoyé le premier volume de ses Approximations, le complimentait en disant : « Ce qui, plus que tout, m’a frappé, c’est le sérieux – une curiosité, presque d’ordre préhistorique aujourd’hui... » C’est vrai. Le manque de sérieux, qui favorise dans le Tout-Paris littéraire les confusions de valeurs les plus scandaleuses (et qui régnait singulièrement dans les années de l’autre après-guerre où ces paroles furent prononcées), donne tout son prix à la dévotion méticuleuse que Charles Du Bos avait pour la littérature. On savait que personne n’a aimé plus passionnément les lettres, les arts, les idées. Son Journal 3 témoigne de ce qu’un tel amour a exigé de Charles Du Bos : toutes les journées et toutes les heures de sa vie.
Jusqu’à la quarantaine, il avait gardé envers la littérature une attitude d’amateur (au sens le plus riche et le plus noble de ce mot, celui que Valéry Larbaud aime à lui donner souvent). C’est-à-dire que par des lectures innombrables il avait amassé une culture d’autant plus étendue que son héritage naturel possédait un double domaine : le français et l’anglais. Quant à écrire lui-même, il s’en était gardé jusqu’alors par une sorte de respect sacré (voilà peut-être le vrai nom de son sérieux) pour le don de création littéraire. Enfin, sous d’amicales pressions qui le révèlent à lui-même, il se décide, et c’est l’une des grandes dates de sa vie : celle du 13 décembre 1919, qu’il note comme telle dans son Journal. C’est la date où l’homme du monde se convertit à la littérature active, en reconnaissant sa vocation d’écrivain, comme il y aura plus tard la vocation religieuse de l’homme qui se reconnaît chrétien. Il ne faut pas craindre d’employer ce langage pour parler de Charles Du Bos. Sur l’autel des Muses il est toujours quelque peu officiant. Et, pour leur culte, sa vie est réglée comme celle d’un moine. Il fixe aux travaux lucratifs un horaire qui ne devra pas être dépassé. Car tout le monde – ou presque – a cru que cet homme était riche, et son Journal nous le montre qui refait sans cesse l’addition décevante des maigres sommes rapportées par des articles de revues. Avec une touchante bonne volonté, il a songé à des emplois extra-littéraires pour gagner sa vie. Et puis, il doit s’aviser que c’est au-dessus de ses forces. Il lui faut se contenter des besognes mal payées par les éditeurs, que sont les directions de collections et les choix de manuscrits. Surtout, quand vient l’heure du travail littéraire proprement dit, il lui faut monnayer dans des accomplissements immédiats le trésor de sa culture : écrire un article pour la semaine qui vient, préparer un cours pour le jour même. L’éparpillement qu’on observe dans les volumes des Approximations (surtout dans les premières séries) vient de là. Charles Du Bos a souffert du mal le plus pénible qui afflige le critique sérieux : de n’avoir jamais un mois – ou un an – devant soi, pour sonder à fond l’œuvre qui s’ouvre sous ses yeux.
Plus le sérieux est grand, plus la lutte est serrée, afin de gagner sur les heures inutiles ou frivoles le temps qui puisse mener aussi loin que possible l’exploration totale de la littérature. La journée de Charles Du Bos, qui travaille de huit heures du matin à minuit, est organisée pour n’en pas laisser perdre une minute. C’est que chaque sujet qu’il aborde lui ouvre un monde d’études et de réflexions. Il se fait à lui-même cet aveu : « Parce qu’il est dans la nature de toute tâche que j’entreprends de faire pour ainsi dire aussitôt boule de neige entre mes mains, il est essentiel que je délimite ce qui est dû à chacune d’elles... Là est pour moi le difficile. » Lui demande-t-on, pour le Gaulois, un article sur le centenaire des Concourt, il lui faut des semaines pour relire les textes, soupeser les jugements, mettre au point avec un scrupule infini la justesse de vue qui donne tout ensemble à la critique sa hardiesse et son poids, sa nouveauté et sa durable valeur. L’immense information de Charles Du Bos amasse autour de chaque livre et de chaque écrivain la référence à une foule d’éléments de comparaison et d’éclaircissement. Tandis que son goût intuitif pour les secrets spirituels de l’œuvre d’art l’oriente vers des cheminements exquis dans ce qu’on pourrait appeler l’âme des lettres et des arts. Son Journal reçoit le trop-plein de cette pensée moissonneuse à travers toutes les récoltes de la connaissance. L’article enfin écrit, Du Bos garde les mains pleines de tout ce qu’il n’y a pas dit. Ou bien, durant qu’il l’écrit, il monologue tout ce qui lui vient à l’esprit autour de son texte, et cela fait un autre texte aussi riche. Ou encore, son Journal s’augmente de tous les prolongements que laisse en lui un entretien avec tel ou tel. Qu’y a-t-il à dire pour faire avancer un peu plus vers des vérités aussi extrêmes que possible tant de pensées en marche et en suspens ? Du Bos s’y applique avec une ferveur toujours prolixe, souvent féconde. Cela nous vaut plus d’une maîtresse page sur Pascal, sur Keats, sur Shelley, sur Valéry. Cela nous mène aussi dans des méandres où il nous arrive de nous demander si la clef même de la critique n’échappe pas aux doigts diligents de Du Bos : cette clef qui tient dans le mot choisir.
Du Bos, qui s’explore lui-même autant qu’il explore les autres, connaît ce point faible : « Je n’ai que trop tendance à rendre justice et plus que justice à des sujets qui gardent un caractère malgré tout éphémère. » Encore « éphémère » est-il trop dire parfois, quand les jeux de la mode et de l’amitié induisent Du Bos à confondre étonnamment quelque non-valeur avec de grands noms : sur une liste de sujets à traiter, entre Théophile Gautier, Joubert et saint Augustin, il met M. Jean-Louis Vaudoyer, que son ingénuité enrichit gracieusement de maintes ressources propres à mouvoir sa machine à penser. La vérité est que, du moins à cette époque de la vie de Charles Du Bos, la machine est peu centrée. Ses mille rouages tournent dans tous les sens, prêts à happer tout ce qui passe à leur portée. C’est même assez effrayant d’intellectualisme. « Tant qu’un état, écrit-il, fournit à mon esprit de la matière à broyer, j’en demeure la proie. » Il y a de l’Amiel dans son cas, Amiel à qui sont consacrées, comme par une rencontre symbolique, les premières pages de ce Journal qui nous soient données à lire. Il pense qu’il pense, il se pense devant sa pensée, et monte inlassablement l’édifice analytique qu’accroît chacune de ces minutes pensives. La mémoire renforce l’intelligence, pour cette mécanique esthétique, intellectuelle et morale. On trouve dans le Journal plus d’une note comme celle-ci : « L’étude sur Gautier, dont j’avais tracé les linéaments dès 1910 dans un cahier spécial, je vois très bien comment je voudrais la faire... Elle prendrait appui sur la conversation que j’eus avec Gide chez Elisabeth à la Bastide en avril 1921 et dont il doit demeurer des traces dans un Journal dicté à Paule en juin ou juillet, au moment où je croyais avoir perdu le cahier rouge... ». Etc. Ce Journal est dicté, en effet. Il n’est pas écrit seul à seul, dans le silence de l’âme. C’est une dictée d’idées en marche. Non que le moi de Du Bos ne s’y cherche sans cesse. Mais jamais ailleurs que dans les livres et les idées. À suivre ce voyageur dans le désert de l’imprimerie on finit par avoir soif d’une détente de l’esprit, qui nous laisserait reprendre contact avec la nature. On donnerait mille de ces pensées ingénieuses et profondes pour un chant d’oiseau, une fleur sous les pas, une goutte de pluie sur la main. Le cher Charlie n’aurait pas pu prendre à son compte l’éloge qu’il décerne à Valéry, d’être un homme à qui la littérature ne faisait pas oublier le monde.
Du moins, ai-je dit, à cette époque de sa vie. Ce premier volume publié du Journal couvre les années 1921-1923. Jusqu’à 1939, date de la mort de Du Bos, il y en aura beaucoup d’autres. On verra sans doute que l’heure de la conversion religieuse apportera à la personnalité de Charles Du Bos le point de concentration qui lui aura manqué auparavant. À l’époque où l’homme de lettres vient de naître de l’homme du monde, c’est un être doublement dispersé par la courtoisie de sa nature et par sa culture universelle. À cet homme qui est tout à tous, la force surnaturelle de la vertu de charité était peut-être nécessaire pour faire son unité. Cet humanisme dévoré d’analyse ne se synthétisait qu’en Dieu.
1946.
André ROUSSEAUX, Littérature du XXe siècle.