Sophie Hüe
(?-1893)
Notice biographique extraite de :
Alphonse SÉCHÉ, Les Muses françaises.
Fille d’un officier de marine, M. Sachs, elle était née à Lorient et avait épousé un conseiller à la cour de Rennes. Toute sa vie, elle la passa en Bretagne, s’occupant à écrire des fables et des poésies que lui inspirait sa tendresse pour les enfants. Au surplus, le mérite de ces vers tient tout entier dans ce qu’ils répondent exactement à l’objet pour lequel Sophie Hüe les composa. Ils sont d’une touchante simplicité, d’une naïveté enfantine charmante. On exagérerait, si l’on disait que Sophie Hüe a fait œuvre d’art, mais, du moins, faut-il reconnaître qu’elle savait conter d’une manière plaisante et exempte de toute affectation. Ce sont ces qualités de simplicité – simplicité d’expression et de sentiment, – qui firent le très grand succès auprès des femmes, auprès des mères surtout, de son recueil, les Maternelles, paru en 1867 et que l’Académie française couronna.
Sophie Hüe est morte, à Rennes, dans un âge très avancé, en 1893.