Il n’est aucune rose...
Il n’est aucune rose d’aussi grande excellence
que la rose qui porta Jésus.
Alleluia.
Car en cette rose étaient contenus
Ciel et terre en un petit enclos,
Res miranda.
Fasse cette rose que nous puissions bien voir
Un Dieu unique en Trois Personnes
Pares forma.
Les anges aux bergers ont chanté
Gloria in excelsis Deo.
Gaudeamus.
Laissons là tous cette gaîté mondaine,
et cherchons cet enfant source de notre joie
Transeamus.
Anonyme anglais du XVIe siècle.
Traduit par André Tailliez.
Recueilli dans Les plus beaux textes sur la Vierge Marie,
présentés par le Père Pie Régamey,
La Colombe, 1946.