Rondel

 

 

Ô vieux logis de mes Ancêtres,

Juché sur un riant coteau,

Je te préfère au fier château

Orné de fleurs à tes fenêtres...

 

Il fait si bon sous tes grands hêtres

Enveloppants comme un manteau,

Ô vieux logis de mes ancêtres,

Juché sur un riant coteau...

 

Parfois aux tièdes nuits champêtres,

Mon rêve n’est qu’un mémento,

Pour les chers Disparus trop tôt

Où leur nom brille en grosses lettres...

Ô vieux logis de mes Ancêtres.

 

 

 

Gaston BOUCHET.

 

Paru dans Les poètes de la tradition en juillet-août 1938.

 

 

 

 

 

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