La cour du couvent
(à toutes mes anciennes compagnes couventines)
pas un bruit
quelques bancs épars
un ballon oublié
le silence austère d’un couvent endormi
un érable planté tout près de la clôture de fer
brille de toutes ses feuilles
à la lueur figée du lampadaire
pas un bruit...
le silence austère d’un couvent endormi
* * *
c’est un coin silencieux
perdu dans l’immense ville
que surveille dans la noirceur
un grand saint joseph tout blanc.
Andrée-Anne CHARBONNEAU.
Paru dans Crescendo,
Union canadienne des jeunes écrivains,
Éditions Nocturne, 1963.