Excelsior
À la mémoire d’un héros
Il regardait plus haut que les gens de son âge
Et les calculs humains ne l’importunaient pas.
D’étranges visions semblaient guider ses pas,
Comme dans le désert nous attire un mirage.
Puis la guerre survint qui le remplit de rage,
Car pour la liberté l’on souffre et meurt là-bas.
À son pays il court offrir son jeune bras
Et jusqu’au firmament il porte son courage.
Dans le beau ciel de France il se trouve chez lui
Et son regard d’aiglon comme un vif éclair luit
Quand il se voit si haut planant vers la victoire.
Et sans doute ce fut pour l’élever encor
Que le Destin le fit dans un suprême essor,
Tomber pour la Patrie en montant vers la Gloire.
Alonzo CINQ-MARS.