Face à face avec Dieu
Je t’adore, ô suprême Idéal,
Toi qui, avec la vie,
Par un effet de terrible bonté,
Me donnas la conscience
Que je ne te demandais pas.
Pourquoi me révolter contre l’ordre des choses ?
Je ne dis pas : la vie est un fardeau.
Tout ce qui est doit être
Car il n’en peut être autrement.
Tu m’as créé – et moi je te pardonne.
Minka de CZÓBEL.
(Traduction du hongrois par M. Guillaume Vautier.)
Paru dans la Revue de Hongrie en 1908.