Au poète Maurice d’Hartoy
Votre cœur dites-vous est une harpe d’or...
Des concerts merveilleux de ses cordes s’exhalent,
Vos phrases sont des fleurs, et les mots des pétales
Comme des papillons ils prennent leur essor.
La grandeur des pensées, votre pureté d’âme,
L’ineffable clarté de vos descriptions,
Une richesse enfin dans vos expressions
Forment de votre ouvrage un divin amalgame.
Poésie infinie et mystiques candeurs,
Tout n’est que déité, limpidités astrales,
Tout respire à jamais des beautés virginales,
L’épanouissement d’un monde de splendeurs.
Comme un doux chant d’amour le sentiment s’exprime
Et l’art avec savoir façonne le parfait.
Chaque détail nouveau nous ravit comme il sied,
Et tout est grandiose, harmonieux, sublime.
Frédérique DECLÈVE.
Paru dans Art et Poésie en 1963.