Parle, mon érable
Les beaux jours ont disparu
Et les neiges sont venues.
La bise a soufflé dru
Sur nos rameaux nus.
Le lis au calice entr’ouvert,
À l’ombre de l’érable, j’ai cueilli le lis.
J’ai eu bien peur de faner son blanc calice.
Je tâtai du bout des doigts cette fragile fleur,
En rendant hommage au talent du Créateur.
Jean-Paul DENIS, Journal poétique, 1989.