À Alfred Garneau

 

 

L’air qu’on respire dans les cimes

Embaume ton livre enchanteur,

Toi qui nous donnas dans tes rimes.

Les doux sentiments de ton cœur.

 

Ta poésie est si légère

Qu’elle me rappelle l’oiseau

Qui s’alimente de lumière,

D’un peu de fleur et d’un peu d’eau.

 

Humble ainsi qu’une violette

Tu voulus cacher ton talent.

Ne savais-tu pas qu’un poète

Doit raconter son cœur brûlant ?

 

Tu vouas à la poésie,

Les courts instants de ton repos

Et celui qui connaît ta vie

Jette un laurier sur tes yeux clos.

 

 

 

Éva O. DOYLE, Le livre d’une mère, 1939.

 

 

 

 

 

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