À Alice Lemieux

 

 

                 Sur ses « Heures effeuillées ».

 

 

Pour chasser tes mélancolies

La muse à l’aurore d’un jour

T’inspira les « heures jolies »

Pleines de jeunesse et d’amour.

 

Elle guida tes rêveries

Et dans les sentiers du bonheur

Tu chantas les « heures chéries »

Où l’on sent palpiter son cœur

 

Puis vers les beautés infinies

Élevant ton âme et ta voix,

Tu donnas les « heures bénies »

Où chacun lira que tu crois.

 

Poète, qui chantes la vie

En des vers simples et touchants,

Effeuille-nous ta poésie ;

Apprends-nous les airs de tes chants.

 

 

 

Éva O. DOYLE, Le livre d’une mère, 1939.

 

 

 

 

 

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