Réflexions

 

 

Tu sais d’où vient ta vie ?

Tu procèdes de l’amour divin

Toujours juste et qui n’a pas de fin.

Nous sommes liés aux étoiles !

Je ne peux dire plus vrai.

Le mystère sous le voile,

Reste mystérieux à jamais.

 

Écrire est mon réconfort ;

C’est l’homélie d’une messe...

Je raconte ce qu’il y a dehors.

Oh ! douce poésie... mon secours sans cesse.

 

De l’aube du soir

Naît le firmament.

Où j’irai plus tard :

Car de l’étoile nous sommes enfants.

 

Lire Hugo et ne point passer outre,

Car d’une vie bien réglée, c’est la poutre.

Écoutez Mahler dans tout l’univers,

Et sans comprendre, vous reverrez hier.

 

Au loin rugissent des canons

Et je n’ai pas de haine...

Aux batailles je dis : non !

Oh non ! Je ne porterai pas de chaînes.

Mes vers peuvent être des torpilles,

Quand arrive la flotte de guerriers.

Alors que toutes les maisons ils pillent,

Mon calme reste plat, car le vers fait penser...

 

La poésie reste une leçon :

C’est l’amour du crucifix ;

Un jour de communion

Avec l’esprit.

 

Bien des hommes

Sont des héros...

Pour eux, chaque jour sonne

Un défi nouveau.

 

Mes amis, je n’ai pas les vers d’Hugo,

Et je ne veux pas mourir

Mais j’aime écrire des mots :

Je ne peux m’en guérir.

 

 

 

Serge DRAPEAU, Mémoires d’un enfant de la terre,

Les Éditions Émile-Nelligan, 1988.

 

 

 

 

 

 

 

 

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