La femme
La femme, Dieu la fit forte de sa faiblesse ;
Rien ne peut altérer sa douce piété ;
À tout être souffrant son amour s’intéresse,
C’est l’ange dont le ciel dota l’humanité.
C’est elle qui toujours guide notre jeunesse,
Ouvre à nos cœurs l’espoir quand vient l’adversité ;
L’homme jouirait-il d’une heureuse vieillesse
Si la femme n’avait ni foi ni charité ?
Âme forte et cœur faible, aimable autant que bonne,
Hommes, bénissons-la des joies qu’elle nous donne ;
Elle est de nos foyers l’appui consolateur.
S’il lui faut des chevets où languit la douleur,
S’il lui faut des plaisirs et la douceur de plaire,
C’est qu’elle n’est qu’amour... voilà tout le mystère !
ESCAICH.
Paru dans L’Année des poètes en 1896.