La maison au soleil

 

 

Là-haut sur la montagne il est un chalet blanc :

Le bonheur y demeure et le soleil l’inonde.

Sa base de rocher sur le rocher se fonde

Et son toit ne craint pas les souffles violents.

 

Au dedans, la lumière en rayons ruisselants

Répand sur le sapin comme une lueur blonde.

Tout est clair. Tout est frais. Une douceur profonde

Émane de ce cadre en effluves troublants.

 

Et c’est là que l’Amour élut son domicile :

Amour comme celui dont parle l’Évangile

Pénétré de clarté, de douceur et de paix ;

 

Amour si plein de joie et si plein d’harmonie

Que l’on entend chanter des harpes infinies

Le soir quand le soleil s’éteint sur les sommets.

 

 

 

Adolphe FERRIÈRE.

 

Quinze ans de poésie française à travers le monde,

Anthologie internationale,

textes rassemblés par J. L. L. d’Arthey,

France Universelle, 1927.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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