Le ciel, objet de nos espérances
AINSI sur notre vieillesse
Luit un astre aux doux rayons,
Dont le calme éteint l’ivresse
Des bruyantes passions.
Je te suis, phare céleste
Le court chemin qui me reste
N’est pas éloigné du port ;
Et j’accepte les présages
De ce long jour sans nuages
Qui commence après la mort.
FONTANES.
Recueilli dans L’Académie française au XIXe siècle
et la foi chrétienne, nouvelle édition, refondue
et continuée jusqu’en 1896.