Au bout de l’automne
Rien de plus tendre que le verger,
Ses fruits minuscules.
La beauté traverse le saint.
Toute chose peinte par l’ange ému.
Les travaux de Marie éblouissent
Le moine muet.
Je ne suis que l’oiseau passager.
Mes désirs vont vers le Seigneur Amant.
Jean-Marc FRÉCHETTE,
En amont du Seigneur, poèmes inédits.
Paru dans Contre-jour,
cahiers littéraires, en 2004.