Ciel nocturne
Seul, je vais seul vers mon destin :
Toujours plus loin il se dérobe.
Hélas, mon but se perd sans fin.
Le jour baisse, le ciel s’assombrit,
Je ne vois plus que les étoiles éternelles.
Non, je ne pleure pas le jour qui s’est enfui,
Je ne m’effraye pas de la nuit qui approche
Car l’amour qui pénètre l’univers
A touché mon âme de son rayon.
Erik Gustav GEIJER.
Recueilli dans Anthologie de la poésie suédoise,
choix, traduction, introduction et notes
par Jean-Clarence Lambert, Seuil, 1971.