Sur la mort d’un horloger
Dieu dispense le temps par jours et par années,
ah ! non, par pauvres petits coups
d’horloge, et le dernier tombe beaucoup
trop tôt, avant que l’ait prévu notre pensée.
L’aiguille peut montrer toutes les heures
non point celle où nous sommes condamnés.
Il faut que vous soyez prêts à demeure.
L’aiguille nous montre l’éternité.
Guido GEZELLE, Exercices poétiques, 1858.
Traduit du néerlandais par Liliane Wouters.