Pour l’honneur de Dieu
Je n’ai pas de haine
Face à mon adversaire
Et si je gagne la bataille
Je n’en voudrai jamais
À mon ennemi vaincu.
Malheur aux vaincus !
Ce langage-là m’est étranger
Je me rappelle le grand vaincu
Agonisant sur la croix infâme
Et je revois dans chaque soldat
De l’armée adverse
Le visage et l’âme de mon Dieu
Le Christ.
Je suis l’héritier de la tradition
De noblesse et d’amour
Telle que l’ont vécu les Chouans
Et Gustave-Adolphe de Suède.
Avec l’aide de Dieu,
Je pardonne tout à tous
Et je transmets
Partout où je vais
L’amour sans limites
De Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.
Frédérique KANE.
Extrait de Legio, patria nostra, Atlante, 1999.
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