Agnus Dei

 

 

Agneau de Dieu, ô frêle Enfant couché

Entre le bœuf et l’âne dans la crèche,

Que votre main toute mignonne et fraîche

Efface en nous la tache du péché !

 

Agneau de Dieu, ô frêle Enfant chargé

Du fait pesant des crimes de la Terre,

Que de vos yeux l’innocente lumière

Dissipe en nous les ombres du péché.

 

Agneau de Dieu, ô frêle Enfant, laissez,

De votre bouche aux fraîcheurs aurorales,

Laissez tomber en suaves pétales,

Laissez tomber les syllabes de paix.

 

 

 

Victor KINON, L’Âme des Saisons.

 

 

 

 

 

 

 

 

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