Aux fleurs
Chaque soir, vers le ciel s’échappent de vos urnes
D’agréables parfums, petites fleurs nocturnes :
Qui donc vous a donné ces exquises senteurs
Que l’aile de la brise emporte de vos cœurs ?
Ah ! dites-le, tout bas, à ce savant superbe,
Qui, tout en niant Dieu, ne peut faire un brin d’herbe !
Marie LAIGNEL.
Paru dans L’Année des poètes en 1895.