Je n’ai plus qu’une prière
Je n’ai plus qu’une prière
Elle est douce et corrosive
et demande l’incroyable
La tendresse pour les loups
le repos pour la tempête
des moissons pour tous les hommes
que la mort ne pleuve plus
sur l’épaule des enfants
et que l’homme apprenne enfin
à être humain
Lydia LANGEROCK,
Les ramiers de l’aube,
Éditions du CELF, 1964.