La beauté maternelle
La beauté maternelle est trop sainte et trop pure,
Pour qu’on puisse la peindre en des mots profanés,
L’âme y transparaît trop à travers la figure
Pour qu’on songe à des traits bien ou mal dessinés.
Aux yeux de tout enfant, sa mère est la plus belle,
Malgré le pli des pleurs, malgré le poids du jour,
Nulle autre ne l’égale et pour qu’il soit fier d’elle,
C’est assez d’un sourire où tient tout son amour.
Charles LEMERCIER.
Recueilli dans Poètes de la famille au XXe siècle, Casterman.