Aimer, consoler, pardonner !

 

 

On ne saura jamais quels trésors de tendresse

Font du cœur de la femme un abîme profond.

Depuis l’aube, jusqu’au couchant de la vieillesse,

Il va se dépensant sans épuiser le fond.

 

La femme sait aimer ; fille, sœur, mère, amante,

Son être tout entier se consacre à l’amour.

Près d’un lit de douleur, sa voix douce et calmante

Sait plaindre, consoler et guérir tour à tour.

 

Mais, dans son âme ardente, acquise aux nobles causes,

Dans son âme, bouquet de fleurs fraîches écloses,

Elle tient en réserve un plus merveilleux don.

 

Il surpasse en grandeur les plus divines choses,

Les bienfaits qu’on répand comme on sème les roses,

Les sublimes vertus... J’ai nommé le pardon !

 

 

MAG-MAC.

 

Paru dans L’Année poétique en 1906.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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