Dans un taxi...
Dans un taxi la nuit avec toutes ses feuilles.
Les jardins du printemps ont mordu leurs ramures.
La douleur des mères provoquait la nature ;
Glaces attendrez-vous les fruits pour qu’on les cueille ?
Un commandant d’oubli, un compagnon de chasse,
Rideaux au soir éteints accompagnais-je vos vœux ?
Comme tu étais belle aux eaux du cirque bleu,
Tu faisais Illusion au soleil qui délasse.
Si vous aviez vu ces guirlandes de fleurs, de dentelles dans les bois.
Les arbres étaient partout fleuris sur la route de soldats qui les avaient vus naître.
Correspondez, ô mers, car votre amour est grand ainsi que le ciel bleu qui n’a plus de regards.
Quand je l’ai vue, j’ai entendu son cœur tomber d’un coup dans ma poitrine.
Paul SABON, février 1927.
Paru dans le Roseau d’or en 1928.