Mains
Mes mains ne vous embrassez pas
Ce soir que ma vie flue par tous mes pores
Ne vous embrassez pas dans le stérile embrassement de vous-mêmes
Mais joignez-vous saintes que vous pouvez être
Joignez-vous je vous prie
Ô saintes mains
Pour l’impondérable prière
Et tantôt ouvrez-vous claires
Pour le rayonnement de ce que vous reçûtes
Hector de SAINT-DENYS GARNEAU, Œuvres,
édition critique établie par Jacques Brault et Benoît Lacroix,
Presses de l’Université de Montréal, 1971.