À mon fils
Je pense à Toi, mon fils, mon Bébé adoré,
Boule de chair vivante où s’accroche ma bouche,
Pour te manger d’amour… de caresses farouches,
Et de baisers divins sur tes cheveux dorés.
Ton sourire me hante et je vois tes yeux bleus,
Dans le regard du Ciel qui sait parler aux mères
Car seul il peut comprendre un délicieux mystère,
Qui existe entre Toi ta Maman et les Cieux.
Anne SAMARINE, Le Télégraphe, août 1933.
Recueilli dans Louise-Georges Dupau, Rédemption !,
poèmes d’Anne Samarine, Albert Messein Éditeur, Paris, 1935.