Comme pris de lassitude...
COMME pris de lassitude, l’hiver
n’écrit plus que de pâles remords.
Sur les dernières pages d’avril,
ébauches de printemps qu’esquisse le matin,
que rature le soir.
Comme un mendiant, les mains levées,
ah ! puissé-je encore
chanter le Cantique du Soleil :
Laudato si ! mi Signore...
Messer lo frate, Sole...
Félix-Antoine SAVARD, Le bouscueil,
Fides, 1972.