La mémoire du divin

 

 

C’est en s’attardant à la misère des autres

que la nôtre s’abrège.

Le plaisir est souvent infidèle.

La souffrance rarement.

Elle a la mémoire du divin.

 

Les grandes souffrances ont le pouvoir de nous ouvrir le ciel.

En être conscient, c’est sentir vibrer l’espérance.

 

Notre faiblesse est de ne compter que sur nos propres forces. Elles se défont, faute de se situer.

 

Les vraies forces viennent d’ailleurs, de nos regards vers le ciel, de l’étreinte de son mystère.

 

 

 

Claire SILVERA ROCHON, Laisse en ciel ton regard,

Éditions du Vermillon, 2003.

 

 

 

 

 

 

 

 

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