Ce jour-là
Comme un goût de miel dans la bouche
La tête bruissante de musiques
Ce n’est plus le sol que je touche
Tout m’est d’une aisance magique
Les thermites se sont enfuies
De ma quotidienne navrance
Mon cœur baigne dans l’euphorie
Que de blondeurs ! de rutilances !
À qui dois-je ce Divin moment ?
Pourquoi, cette béatitude ?
... Un radieux jour de Printemps
A violé ma solitude
Jules E. J. STEELANDT.
Recueilli dans Louis Lippens,
Anthologie de poésie contemporaine 1962,
Éditions du CELF, 1962.