Entre tes bras...
Entre tes bras, bientôt, je souhaite mourir,
Comme l’enfant, ô Dieu, tout près de s’endormir,
Qui laisse s’en aller sa tête appesantie
Sur le sein caressant de sa mère attendrie.
Et je me trouverai dans un autre univers,
L’âme ravie au bruit des célestes concerts,
Où mes yeux, éblouis de ta pure lumière,
Te verront, connaîtront, ô mon céleste Père.
TALLEVAST.
Paru dans Poésie, 11e volume
de l’Académie des muses santones, 1888.