Autre rondel de l’adieu
Partir, c’est mourir un peu.
(E. Haraucourt.)
Mourir, c’est partir un peu !
Le dernier mot du problème
N’est pas sur la lèvre blême :
Regardez vers le ciel bleu.
Ce qui survit dans l’adieu,
C’est le meilleur de soi-même...
Mourir, c’est partir un peu !
Ô la douceur de ce vœu :
Si l’on quitte ceux qu’on aime,
C’est avec l’espoir suprême
De les retrouver en Dieu...
Mourir, c’est partir un peu !
Louis TIERCELIN, La Bretagne qui chante.