Satan dans la cité

 

Conversations entre un Sociologue et un Théologien

sur le Diabolisme Politique et Social

 

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

 

Marcel de LA BIGNE DE VILLENEUVE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DEUXIÈME SOIRÉE

 

 

C’est encore un peu ulcéré de la façon dont je me suis fait rabrouer hier que je me présente au rendez-vous fixé par l’abbé Multi. Un moment même, j’avais été tenté de n’y point venir. Cet excellent homme, me disais-je, manque tout de même par trop d’aménité et d’onction sacerdotale... Et puis, je me suis retrouvé à la porte de mon disgracieux interlocuteur... Au fond, pourquoi se formaliser de ses manières bourrues ? Je sais que, sous cette rude enveloppe, un cœur très bon se cache. Et la question en litige a bien assez d’importance pour justifier un petit sacrifice d’amour-propre.

D’ailleurs, l’irascible controversiste d’hier est aujourd’hui tout plein de sourires et de prévenances. S’est-il rendu compte, à la réflexion, que mes interrogations n’étaient nullement dictées par la légèreté, le scepticisme, ou quelque curiosité vaine et que j’avais vraiment le désir de savoir – si l’on peut savoir quoi que ce soit de précis en cet obscur domaine ? Je lui vois un certain nombre de volumes petits et gros sous la main. Il a fait donner la garde et paraît tout satisfait de retrouver la parole dont on l’accuse d’aimer un peu trop à se servir.

– « Je vais être obligé », dit-il, « de reprendre un certain nombre de notions que je devrais supposer connues. Malheureusement, l’expérience m’a prouvé, à maintes reprises, qu’elles ne le sont pas et que même nombre de catholiques censés instruits les ignorent. Elles ne font pas partie de leur ron-ron quotidien. Et il n’en manque pas qui se font très innocemment sur ce point, et cela pour les motifs les plus futiles, des idées tout à fait différentes des conceptions admises par l’Église et même des solutions auxquelles peut, à elle seule, nous conduire la raison naturelle. Ah ! Léon Bloy n’a pas eu tort d’écrire, au cours de l’une de ces crises d’exaspération où le plongeaient si fréquemment le spectacle de la décadence religieuse contemporaine : « Notre décrépitude est si profonde que nous ne savons même plus que nous sommes des idolâtres. » Et tout près de nous, Lecomte du Noüy, dont la constatation est, cette fois, exacte au milieu de multiples erreurs, ne lui fait pas un écho injustifié lorsqu’il remarque à son tour : « L’anthropomorphisme et le paganisme le plus ahurissant se révèlent chez quatre-vingt-dix pour cent des bons catholiques. » Vous en aurez des preuves nombreuses au cours de nos entretiens. »

– « De nos entretiens, dites-vous, Monsieur l’abbé ? Dois-je comprendre que vous avez l’intention de me faire sur le Satanisme un exposé complet et ex cathedra ? Sans doute, je l’écouterai avec un vif intérêt, mais je n’aurais pas eu l’indiscrétion de vous le demander ! »

– « Je le sais parbleu bien. Et je ne songe nullement à entrer dans une étude détaillée qui nous retiendrait des semaines. Du moins, puisque l’occasion s’en présente, laissez-moi, compendieusement, lier en gerbe un certain nombre d’idées importantes. »

– « Je vous écoute, Monsieur l’abbé », dis-je, en prenant une position commode dans mon fauteuil.

Et le brave homme est si content de s’être assuré un auditoire docile que, contre sa coutume, il met à ma disposition une pleine boîte de cigarettes. Je veux croire qu’il a oublié que je ne fume pas !

« Or donc », commence le disert causeur, « nous écarterons dès l’abord, si vous le voulez bien, comme insoluble et d’ailleurs sans intérêt véritable pour notre propos, la question jadis fort agitée du nombre des esprits mauvais qui vaguent par le monde. Nous savons qu’il y en a beaucoup, car la Bible nous dit que Lucifer, chef des Anges révoltés, en a entraîné une multitude immense dans sa chute. Notons en passant, pour la curiosité du fait, que le vieux démonologue Jean de Wier, au XVIe siècle, arrive, par des calculs plus ou moins ingénieux et extravagants, à inventorier, dans la Monarchie diabolique, 72 Princes et 111 Légions, comprenant chacune 666 suppôts, soit un total de 7 405 926 Diables... »

– « C’est bien peu », dis-je en souriant. « À contempler le monde, j’aurais cru qu’il y en avait au moins un, sinon plusieurs, pour chacun de nous ! »

– « D’autres auteurs et théologiens », poursuit M. Multi, « en comptent six genres différents : ignés, aériens, terrestres, aquatiques, souterrains et lucifuges, ce qui n’est peut-être pas si mal observé. Mais passons. Nous savons par l’Évangile que les démons qui obéissent à Satan et s’acharnent à notre perte s’appellent Légion. Cela suffit pour nous mettre raisonnablement en garde contre leur puissance et contre l’infinie diversité des attaques qu’ils peuvent nous livrer.

« Toutefois, si variées soient-elles, elles ne peuvent, semble-t-il, et voici un point sur lequel il sera bon d’insister, s’effectuer que selon deux modes distincts. Ou, plus exactement peut-être l’emprise diabolique procède selon une progression logique qui peut la conduire d’un travail d’investissement de plus en plus poussé jusqu’à une victoire totale par écrasement et asservissement complets du patient. C’est ce que l’on appelle, à proprement parler, la possession. Elle peut être, dans certains cas, étrangement spectaculaire. Mais tout cela demande explications et précisions détaillées.

« D’abord, et le fait est de constatation facile et courante, pour quiconque pratique, de façon même élémentaire, l’introspection personnelle, chacun de nous est l’objet d’une « obsession » constante et ininterrompue tendant à démanteler notre résistance au mal et à nous y faire succomber pour des motifs plus ou moins spécieux. La théologie y a toujours vu une action démoniaque, un effort intelligent et persistant d’une puissance maléfique. Devant Satan et ses séides, nous jouons le rôle d’une place perpétuellement assiégée qu’encouragés par cette première reddition que constitue la faute originelle – et n’oublions pas que celle-ci s’actualise de nouveau chaque jour – ils s’évertuent à reconquérir. Le mal nous entoure et nous sollicite de toutes parts, ouvertement ou par des voies plus ou moins camouflées. Il ne nous laisse pas de répit. Le souci d’une plus grande précision a amené les théologiens à distinguer plusieurs aspects de l’obsession. Leur étude interfère ici en de nombreux points avec celle des médecins, car l’obsession mentale ou psychologique, qui nous intéresse spécialement, a des relations fréquentes et étroites avec l’état physiologique du sujet considéré. Nous retrouverons cela tout à l’heure.

« La démonologie connaît plusieurs espèces et plusieurs degrés d’obsession qui ne correspondent peut-être pas à des différences spécifiques véritablement tranchées, mais qui permettent du moins une certaine classification commode et une plus grande netteté d’exposition. Il y a tout d’abord l’obsession ordinaire, celle qui s’exerce par des tentations et des troubles n’excédant pas la moyenne courante des sollicitations mauvaises de notre nature. Elle peut être plus ou moins aiguë, mais, en tous cas, elle n’est pas irrésistible et ne se traduit pas par des désordres somatiques évidents et graves. Par contre, l’obsession extraordinaire se manifeste avec un caractère sournois ou insolent, hypocrite ou brutal, toujours profondément maléfique, qui semble dépasser les possibilités propres du sujet et révéler l’action d’une puissance mauvaise supérieure ; elle se traduit souvent par des phénomènes physiologiques d’ordre pathologique et les obsédés de cette catégorie apparaissent en de nombreux cas comme des malades.

« Plusieurs auteurs contemporains parlent également d’obsession intérieure et d’obsession extérieure, qu’ils appellent aussi infestation. Celle-ci, nous dit le P. de Tonquédec, « consiste en des événements qui se passent à l’extérieur des personnes – bruits, remuements ou bris d’objets, – ou des attaques dirigées du dehors contre elles – coups, secousses, production de réalités matérielles qui font l’objet de sensations véritables (ce que les mystiques appellent visions sensibles, c’est-à-dire celles dont l’objet produit surnaturellement existe et se trouve à portée des sens).

« L’obsession intérieure comprend au contraire les phénomènes subjectifs, tels que visions imaginaires, impulsions anormales à des actes mauvais, etc. [1] »

« Il n’y a de différence entre les tentations ordinaires et l’obsession intérieure, dit Ribet, que le caractère de véhémence et de durée. On pourra la conjecturer, sans en avoir cependant, par là même, la certitude, lorsque le trouble de l’âme est si violent et le penchant qui la pousse au mal si obstiné qu’il devient nécessaire pour l’expliquer de supposer une excitation extrinsèque bien qu’au dehors rien n’en révèle la trace.

« Pour les esprits les plus soucieux d’analyse, le cas d’obsession interne se distingue de la possession en ce que la puissance mauvaise n’est pas présente dans le corps du patient. D’autres y voient un délire cénesthopathique, où la personnalité de l’individu s’obnubile plus ou moins complètement et cède la place à l’esprit malin. L’aboutissement final est la dissociation de la personnalité, avec dédoublement de la pensée et de la volonté et asservissement du corps du patient par l’occupant présumé infernal. Dans cette acception, le terme d’obsession n’a plus de sens spécial propre : il est pris de façon très générale. C’est ce que fait le Rituel romain qui appelle tous les possédés : obsessi a daemonio.

« Il est peut-être meilleur et plus clair d’employer le vocabulaire le plus détaillé, à la condition de ne pas perdre de vue que les phénomènes démoniaques comportent une unité fondamentale profonde et ne diffèrent que par leur degré et non par leur nature. D’ailleurs, la possession elle-même se présente sous des aspects un peu divers. Le nom de possession, pour citer à nouveau le P. de Tonquédec, est bien réservé toujours « à l’envahissement despotique du corps humain par le démon qui y réside comme une seconde âme, contrecarrant l’action de l’âme personnelle, régnant à sa place et se servant de ses organes naturels [2] ». Mais la réflexion et l’expérience semblent bien prouver qu’il existe une sorte de possession paisible et calme en apparence, difficile à déceler extérieurement, parce qu’elle est réalisée par une sorte de hideux accord entre le démon et le patient. À cette cohabitation acceptée ou consentie, je donnerais volontiers le nom d’occupation diabolique. C’est tout au haut, ou, si vous préférez, tout au bas de l’échelle seulement que nous avons affaire à la possession proprement dite, à son stade paroxystique, avec des manifestations extérieures surprenantes que décrit, entre beaucoup d’autres, le Docteur Vinchon. Le persécuté, nous dit-il, « est forcé de parler, de prononcer des injures, de railler, de menacer par l’entité qui le hante. Il est forcé de sortir, de courir, de marcher, de frapper, de commettre de mauvaises actions, parfois de se suicider, de violenter les êtres qui lui sont les plus chers [3]. » Il est, ajoute de son côté le P. de Tonquédec, « souvent assiégé d’images, voire de visions terrifiantes ou impures, rempli malgré lui de haine contre Dieu et les personnes ou les choses qui lui sont consacrées, plongé dans le désespoir, persuadé de sa réprobation, etc. [4] » Cet état témoigne d’un trouble psychomoteur intense et montre une dissociation complète de la personnalité, chez laquelle un contrôle extérieur ennemi se substitue au contrôle individuel normal des idées et des actes.

« Au point de vue proprement théologique, pour emprunter l’analyse d’un auteur qui a spécialement étudié la matière, la possession, telle que l’entend l’Église, exige deux éléments : qu’il y ait véritablement présence du Démon, occupation effectuée par lui du corps du possédé, en d’autres termes inhabitation ; – et, en second lieu, que l’esprit mauvais exerce un empire réel sur ce corps et, par l’intermédiaire de celui-ci, sur l’esprit et les facultés qui en dépendent, ainsi que sur l’âme du patient, qu’il se substitue, pour un temps plus ou moins long, à l’activité de ce dernier et qu’il devienne, à sa place, le moteur des membres aussi bien que des opérations intellectuelles. »

– « Mais voyons, Monsieur l’abbé », m’écriai-je, « pourquoi vous évertuez-vous très soigneusement à voir l’intrusion du Diable dans des manifestations qui, la plupart du temps, relèvent purement et simplement de la psychiatrie, qui sont des névroses, des hystéries, ou d’autres formes de folie plus ou moins précisément cataloguées et classées. Les progrès de la science médicale et spécialement des maladies nerveuses ont permis de restituer le caractère naturel à nombre de faits que faute d’explication adéquate, on qualifiait autrefois de surnaturels, ou, du moins, de préternaturels. Et n’y a-t-il pas un véritable danger pour l’Église dans cet entêtement à voir du diabolique là où il n’y a que déséquilibre et des possédés là où il n’y a que des malades ?

« J’irai plus loin : pareille attitude n’est-elle pas inspirée d’une fâcheuse hypocrisie ? L’Église n’essaie-t-elle point ainsi de sauvegarder son influence et de conserver en apparence ses positions, tout en se rendant fort bien compte en réalité qu’elles sont devenues intenables ? La preuve en est que l’on recourt de moins en moins aux exorcismes et de plus en plus aux traitements psychiatriques pour les aliénés et les malades mentaux. Vous citiez tout à l’heure Léon Bloy qui a eu le mérite de dire, ou même de hurler, beaucoup de choses que d’ordinaire on ose à peine murmurer ou insinuer. Or, ici, il me paraît bien avoir mis le doigt sur la plaie et éclairé la question par l’absurde. À deux ou trois reprises, il y revient dans sa Correspondance et dans son Journal. Je lis dans Le Mendiant ingrat, par exemple : « Les prêtres ne font presque jamais usage de leurs pouvoirs d’exorcistes, parce qu’ils manquent de foi et qu’au fond ils ont peur de désobliger le Diable. » Et encore : « Quel est le prêtre de paroisse ou le religieux qui trouverait tout simple qu’on l’appelât, de préférence au médecin, pour un cas d’hystérie, de catalepsie ou d’épilepsie ? L’un et l’autre trouveraient cela ridicule, ou bien ils auraient peur de se faire des affaires avec les hommes ou avec le Diable... ce clergé sans foi en est à ne plus savoir quelle puissance Dieu lui a donnée [5]. »

« Si pratiquement les prêtres n’emploient plus les exorcismes, c’est qu’ils ne croient plus à la réalité de la possession par le Diable. Mais s’ils n’y croient plus, quelle raison ont-ils de vouloir m’y faire croire, ou même de faire croire qu’ils y croient ? Ma foi, je partage l’opinion de Léon Bloy et je vous avoue que je crois discerner là une duplicité qui me scandalise et sur laquelle je serais infiniment heureux de vous entendre vous expliquer. »

Depuis le début de mon éruption, M. Multi arbore un sourire sardonique. Et lorsque je me tais, il me demande d’une voix très calme, mais dans laquelle je sens une ironie mal dissimulée :

– « Léon Bloy constitue-t-il votre seule autorité en la matière ? Ou bien votre façon de voir s’appuie-t-elle sur d’autres auteurs aussi qualifiés, ou même au besoin plus qualifiés que lui ? »

– « Est-il nécessaire », répliquai-je, « de se noyer dans d’obscures et savantes dissertations pour faire état de faits qui sont de notoriété publique, reconnus par la quasi unanimité et qui ne sont tus que par quelques timides et contestés ou contredits que par de fort rares attardés ? »

– « Cher monsieur, cher monsieur », reprend l’abbé Multi toujours souriant, « il vous est arrivé parfois, et à très juste raison, dans vos travaux scientifiques, de secouer d’importance des adversaires qui, sur des points controversés, n’apportaient, pour soutenir leur thèse, que des préjugés, des invocations à l’opinion du vulgaire, des arguments sans fondement et aucune information solide et impartiale. Vous leur faisiez remarquer que pareille forme de dialectique, si elle est actuellement très répandue, n’en présente pas pour cela plus de valeur. Permettez-moi de vous dire franchement qu’en ce moment vous tombez dans la faute même que vous leur avez justement reprochée. Voyons ! sur la question qui nous occupe, avez-vous lu, je ne dis point de gros ouvrages théologiques qui ne sont évidemment pas à l’usage courant des profanes et des non initiés, mais tout au moins les livres de vulgarisation les plus élémentaires ? Tenez : le petit volume du P. de Tonquédec, auquel je me suis déjà référé plusieurs fois, la récente brochure de Garçon et Vinchon sur le Diable, ou même tout simplement l’excellent condensé de Mgr Waffelaert dans le Dictionnaire apologétique de la Foi catholique, tous exposés qui sont à la portée de n’importe quel laïc instruit et tant soit peu soucieux de ne pas se donner le ridicule de parler de ce qu’il ne connaît point ? »

J’ai l’impression que cette dernière phrase, véritable flèche du Parthe, me vise tout particulièrement. Avouons même qu’elle m’atteint, car je n’ai pas lu une ligne des ouvrages indiqués par mon contradicteur. Et je me sens dans un très mauvais cas. Tant pis, je vais essayer de m’en tirer à l’esbroufe et je réponds :

– « Bah ! s’il fallait ne parler que de ce que l’on connaît bien, le silence régnerait à peu près partout sur la terre ! Les ignorants que vous égratignez, Monsieur l’abbé, constituent l’immense majorité, pour ne pas dire la quasi totalité même, des fidèles de bonne volonté. Veuillez donc me considérer ici comme leur représentant. Admettez que je ne connaisse aucun des travaux auxquels vous venez de faire allusion. À travers ma modeste personne, tous ceux qui parlent sans savoir tireront certainement profit de vos doctes explications. »

J’ai débité ma petite tirade avec une fausse désinvolture. M. Multi n’est certainement pas dupe et je devine bien qu’il s’amuse de tout son cœur, à mes dépens. Mais c’est décidément un brave homme, car au lieu de pousser jusqu’au bout son avantage, il feint de prendre au sérieux mon déplorable stratagème :

– « Ainsi soit-il ! Mais alors, il nous faut prévoir une autre séance pour élucider les objections dont vous vous êtes fait le bénévole interprète, car elles exigent une mise au point, non pas difficile à la vérité, mais quelque peu délicate et qui réclame des précisions assez exactes. Revenez demain. »

 

 

 

 

Marcel de LA BIGNE DE VILLENEUVE, Satan dans la cité,

Éditions du Cèdre, 1951.

 

 

 

 

 

 


[1] J. de TONQUEDEC : Les Maladies nerveuses ou mentales et les Manifestations diaboliques, p. 129.

 

[2] J. de TONQUEDEC : Ouvr. cité, p. 120.

 

[3] GARÇON et VINCHON : Le Diable, p. 159.

 

[4] J. de TONQUEDEC : Ouvr. cité, p. 10.

 

[5] Léon BLOY : Le Mendiant ingrat, p. 179.

 

 

 

 

 

 

 

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