L’imagier

 

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

 

Jules LEMAÎTRE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’ÉTAIT un beau couvent bâti sur un haut plateau. Au-dessus la montagne couverte de sapins. Les toits pointus et les tourelles de la sainte maison se découpaient sur ce fond sombre. Au-dessous une large vallée, des vignes, des champs de blé, des prairies bordées de peupliers, et un village le long d’une molle rivière.

Les moines de ce couvent étaient à la fois de bons serviteurs de Dieu, de grands savants et d’excellents laboureurs. Le jour, leurs robes blanches apparaissaient çà et là dans la campagne, penchées sur les travaux de la terre ; et, le soir, on les voyait passer de pilier en pilier, sous les arceaux du large cloître, avec un murmure de conversations ou de prières.

Il y avait parmi eux un jeune religieux, du nom de Norbert, qui était un très bon imagier. Dans le bois ou dans la pierre, ou bien avec l’argile qu’il peignait de vives couleurs, il savait façonner de si belles statues de Jésus, de Marie et des saints, que les prêtres et les personnes pieuses venaient les voir de très loin et les achetaient très cher, pour en faire l’ornement de leurs églises ou de leurs oratoires.

Norbert était fort pieux. Il avait surtout pour la sainte Vierge une dévotion extraordinaire ; et souvent il restait des heures devant l’autel de l’Immaculée, immobile et prosterné sous son capuchon, les plis de sa robe épandus derrière lui sur les dalles.

Norbert était parfois rêveur. Le soir surtout, en regardant, du haut de la terrasse, le soleil s’éteindre à l’horizon, il devenait inquiet et triste. Il aurait voulu s’en aller loin, voir d’autres coins du monde que celui où il vivait.

Le prieur lui disait alors :

– Que pouvez-vous voir ailleurs que vous ne voyiez où vous êtes ! Voilà le ciel, la terre, les éléments : or, c’est d’eux que tout est fait... Quand vous verriez toutes les choses à la fois, que serait-ce qu’une vision vaine 1 ?

Les bons moines étaient très aumôniers ; et, comme ils étaient riches, un jour vint où il n’y eut plus un seul pauvre dans les environs. Alors ils résolurent de construire à leurs frais une magnifique église près de leur couvent.

Ils firent venir pour les aider plusieurs centaines d’ouvriers. On creusa des carrières profondes qui étaient comme des plaies éclatantes de blancheur au flanc de la montagne. On en tira d’innombrables blocs de pierre que l’on tailla avec art ; et tout le couvent fut enveloppé d’une poussière blanche comme de la farine.

On abattit, sur les pentes boisées qui dominaient le monastère, les plus beaux chênes et les plus beaux sapins pour en faire la charpente de l’église. On les équarrit, puis on les scia en les posant sur de hauts tréteaux ; et tout le couvent fut enveloppé d’une poussière jaune comme de l’or.

Et c’était, au milieu de l’immense solitude, comme une bourdonnante ruche humaine. Chaque ouvrier, en taillant sa pierre pour la cathédrale future, ignorait où cette pierre serait posée et même si elle serait vue des fidèles, mais il savait bien qu’elle serait vue de Dieu ; et tous se réjouissaient de collaborer, chacun pour son humble part, à l’œuvre sainte.

Et bientôt, pierre à pierre, lentement, l’église monta, monta vers le ciel.

Un des anciens moines du couvent, mort en odeur de sainteté, avait écrit ces mots dans un petit livre de méditations pieuses, qu’il avait appelé l’Imitation de Jésus-Christ :

« Ne disputez pas des mérites des saints. Ces recherches produisent souvent des contestations inutiles ; elles nourrissent l’orgueil et la vaine gloire d’où naissent la jalousie et les discussions, celui-ci préférant tel saint, celui-là tel autre... L’examen de pareilles questions, loin d’apporter aucun fruit, déplaît aux saints 2. »

Les bons moines manquèrent à ce précepte, un soir qu’ils devisaient entre eux sur la terrasse du couvent, après l’Angelus. Non seulement ils disputèrent du mérite de plusieurs saints, mais encore de celui des trois personnes de la divine Trinité.

Il s’agissait de savoir sous quel vocable leur église serait placée ; et chacun proposait son sentiment et le soutenait avec ardeur.

Peut-être, s’ils avaient été de moins pieux personnages, eussent-ils trouvé meilleur de goûter silencieusement la paix du soir. Non loin, les murs inachevés du futur sanctuaire surgissaient, noyés et grandis, dans le crépuscule ; en sorte que ces murailles neuves étaient aussi belles et aussi un majestueuses que des ruines. En bas, la rivière serpentait, glacée d’argent. L’or du couchant faisait paraître violets du côté de l’orient les arbres de la plaine ; et, par moment, un aboiement solitaire, le cri lointain d’un essieu de charrette, élargissaient le silence...

Le prieur, homme de gouvernement et de tradition, parla le premier :

– Il sied que notre église soit placée sous le vocable de notre fondateur, saint Eustache. Autrement, les fidèles croiraient qu’il y a peut-être un plus grand saint que l’illustre anachorète qui a institué notre ordre ; et cela pourrait nous faire tort.

Le sous-prieur dit :

– Les saints les plus vénérables ne sont que de pâles reflets du Christ leur modèle. Si vous m’en croyez, nous consacrerons cette église à Notre-Seigneur Jésus, d’où le salut est venu aux hommes et d’où procède toute sainteté.

Le moine Alcime, âgé de plus de cent ans, si maigre et si tordu par les années, que sa robe blanche faisait des angles comme un linge qu’on aurait mis sécher sur un sarment noueux, prit la parole à son tour :

– Je propose Dieu le Père. On le néglige un peu. On l’oublierait tout à fait si l’usage n’était de réciter le Pater. Pourtant c’est lui qui a créé le monde. Pendant plus de quatre mille ans, les hommes n’ont point eu d’autre Dieu. À l’heure présente, beaucoup de peuples l’adorent, qui ne connaissent point son Fils.

Le moine Théobald haussa les épaules. C’était le plus profond théologien de l’abbaye. Jamais il ne sortait dans la campagne : il vivait dans la bibliothèque, enseveli sous les parchemins, déchiffrant d’anciennes écritures ; et il passait pour avoir sur toutes choses des opinions particulières.

– C’est à l’Esprit saint, dit-il, que je voudrais dédier notre église, car son règne va venir. Après la révélation de Dieu le Père à Abraham, après celle du Christ aux apôtres, il y aura celle de l’Esprit. Elle est nécessaire, car voyez comment va le monde, l’impiété règne, et la concupiscence ; et le plus grand nombre des hommes continuent à se damner. L’Esprit achèvera la Rédemption. Cela est annoncé dans l’Évangile ; seulement il faut savoir lire...

À ces mots, le prieur fronça les sourcils, et le sous-prieur fit signe à Théobald de se taire.

Éginard, un moine de trente ans, aux traits impérieux et rudes, dit d’une voix forte :

– Volontiers j’élirais, pour être le patron de notre église, le pape saint Grégoire. Il fut plus puissant que les empereurs et les rois. Il comprenait que la force matérielle, qui, comme le reste, vient de Dieu, est encore le moyen d’action le plus efficace aux mains de ses serviteurs, et que celui-là est vraiment charitable, qui ose contraindre l’humanité à faire son salut.

– Moi, dit le Père jardinier, je préfère saint Fiacre. Il ne fut, dans sa vie mortelle, qu’un pauvre homme qui faisait son métier de son mieux et qui avait la crainte de Dieu. Mais, justement, la plupart des hommes ne sont que de pauvres hommes, auxquels il faut proposer en exemple des vertus qu’ils puissent comprendre et imiter.

À ce moment, un paysan passait dans le sentier, au pied de la terrasse, sa pioche sur l’épaule. Le Prieur l’appela poliment et lui dit :

– Si tu étais assez riche pour bâtir une église, à qui voudrais-tu la consacrer ?

Le paysan répondit :

– Je ne dis point de mal de Dieu, ni de la Vierge Marie, ni des autres saints du Paradis. Mais, si vous voulez savoir mon idée, je choisirais saint Évroult. C’est en lui que j’ai le plus de confiance, car il a guéri ma vache et il m’a fait retrouver trois poules que j’avais perdues.

Un peu après, une jeune femme parut au tournant du sentier. Humble, mais proprement vêtue, elle portait un nourrisson sur son bras et tenait un autre enfant par la main.

Le prieur lui posa la même question qu’au paysan.

La femme répondit sans hésiter :

– Je dédierais l’église à la Mère de Dieu.

– Pourquoi ?

– Parce qu’elle est mère.

Norbert s’était tu jusque-là. Pensif, il regardait pâlir les ors et les pourpres du couchant. Quand il eut entendu la réponse de la paysanne :

– Ô femme, dit-il, tu as bien parlé. Mais moi, ce n’est pas à Marie Mère de Dieu, c’est à la Vierge Marie que je consacrerais ce temple. C’est parce qu’elle fut immaculée, qu’elle fut compatissante à tous les hommes. Et c’est parce qu’elle fut souverainement pure et souverainement douce qu’elle mérita d’être la mère de Dieu. Il est donc permis, et il est plus agréable, je l’avoue de l’honorer uniquement dans sa chasteté et dans sa charité.

Soudain, l’économe du couvent, gras, fleuri, avec un large visage et des yeux très fins, s’avança au milieu des moines :

– Mes Pères, dit-il, si vous voulez m’en croire, ce n’est ni à Dieu le Père, ni au Fils, ni à l’Esprit, ni à saint Grégoire, ni à saint Eustache, ni à saint Fiacre, ni à saint Évroult que vous dédierez votre église. Ce sera, ne vous en déplaise, au bon saint Gengoul.

– Et la raison, Père économe, demanda le Prieur.

– C’est que tel est le nom du noble duc dont nous sommes les vassaux. Cela lui fera plaisir, et cela le détournera peut-être de nous rançonne, sous couleur que nous sommes riches. Il faut désarmer les puissants, s’il se peut, par des politesses. Car les temps sont mauvais et l’on commence à avoir moins d’égards pour les gens d’église et pour les pauvres religieux.

– Mais, dit le moine Egmard, ce n’est pas un saint bien reluisant que voire saint Gengoul. Qu’a-t-il fait ? et que sait-on de lui ?

– Peu de chose, à la vérité ; mais nous sommes sûrs qu’il fut tout au moins homme de bien, puisqu’il figure dans le calendrier.

– Ce n’est pas une preuve, murmura le moine Théobald.

– Enfin, reprit le Père économe, j’estime que, pour nous, le plus grand, c’est celui qui peut le mieux nous servir. D’ailleurs, tout temple est d’abord à Dieu, cela va de soi ; et, au surplus, quand vous aurez fait la part au patron de notre digne suzerain, rien ne vous empêchera d’orner votre église des images de la très sainte Vierge et de tous les saints que vous voudrez.

Après une discussion assez vive, on se rangea à l’avis du Père économe. Il fut décidé que le grand portail serait surmonté de la statue de saint Gengoul. Un peu au-dessus on placerait la Vierge Marie, et, sur la pointe du pignon, Jésus crucifié.

Norbert lut chargé de sculpter les trois figures.

Il tailla sans beaucoup de zèle la figure de saint Gengoul. Ne sachant plus au juste quelle profession ce saint avait exercée de son vivant, Norbert en fit un chevalier afin de plaire au seigneur duc. Il le campa droit et raide dans une armure de fer, et joignant avec exactitude, sur sa poitrine, les doigts énormes de ses mains gantelées, ce fut vite fait.

Puis il sculpta, dans un bloc de granit, un Jésus en croix, haut de quatre toises. Long, décharné, les côtes saillantes, les genoux pareils à des têtes de mort, la tension des bras lui causant le grands trous aux aisselles, des filets de sang s’entrecroisant tout le long de son corps, se rejoignant sur ses pieds gonflés et lui coulant entre les orteils, le chef penché et ballottant, vraiment ce christ semblait avoir ramassé sur lui la grande misère humaine, le désespoir des meurt-de-faim, la détresse des abandonnés, les tortures des malades, des possédés, des lépreux, de ceux qu’on tue ou qu’on supplicie, de tous ceux enfin qui sont éprouvés dans leur chair. Et, en même temps, son visage enseignait la résignation, exprimant la certitude de la délivrance et du repos ; et tandis que le corps sanglant disait : Souffrance, le chef, bien que couronné d’épines, disait clairement : Espoir.

Mais, quoique Norbert apportât à cette œuvre tous ses soins et toute sa piété, il songeait sans cesse à la Vierge Marie, dont il devait ensuite ciseler l’image ; et il lui réservait, sans le dire, tout l’effort de son art et de son amour.

– Et, maintenant, mon fils, lui dit le Prieur, que Dieu conduise votre main afin que vous nous donniez une image ressemblante de la Vierge Marie tenant l’enfant Jésus dans ses bras.

– Mais, dit Norbert, ne faut-il pas la représenter de la façon qui doit lui être le plus agréable.

– Eh bien ! fit le prieur, son plus beau titre n’est-il pas celui de Mère de Dieu ?

– Oui, répondit Norbert, mais, à mon sens, je l’honorerai mieux en la représentant, non dans sa gloire, mais plutôt dans l’attitude des vertus qui la lui ont méritée... Si elle se montre à nous partant un Dieu, même enfant, comment ferons nos prières pour aller à elle et ne point s’arrêter à lui ? Puis quelle expression pourrais-je bien donner à son visage ? Il m’est difficile de l’imaginer. Peut-elle éprouver pour un Dieu les vrais sentiments d’une mère : l’attendrissement sur la fragilité d’un si petit être, la joie profonde de l’avoir tout à soi et de le protéger ? Ou bien, si elle aime son fils comme une véritable mère, avec une tendresse de chair et de sang, il me semble qu’alors elle n’aimera plus autant les hommes. Or, je sens qu’elle nous aime. Plus proche de nous que le Dieu suprême, elle nous comprend mieux. Il y a des péchés que Dieu tout seul ne pardonnerait pas, qu’il n’aurait peut-être pas le droit de pardonner. Mais la Vierge est là ; elle l’oblige à absoudre, elle lui fait violence, elle lui dit : « Pardonnez ! Je prends cela sur moi. Si vous saviez combien ces pauvres hommes sont malheureux, comme la matière les opprime, et comme ils font peu ce qu’ils veulent ! Ils seraient tous saints, s’ils avaient les mêmes grâces spéciales que j’ai reçues. » Elle a l’immense compassion et la miséricorde infinie. C’est son essence même, et c’est sa vraie gloire. Or, je vous le demande, est-ce de Dieu qu’elle peut avoir pitié ? Je veux la représenter les deux mains ouvertes aux hommes. Elle ne pourrait pas les tendre si elle avait un enfant sur les bras !

– Mon fils, ces discours sont bizarres et sentent l’hérésie. Je vous commande de faire la statue de la Vierge Marie telle que je l’ai dit.

Norbert n’obéit point.

Tout le temps qu’il travailla à la statue, il ne voulut pas la laisser voir, sous prétexte que les réflexions de ses frères le troubleraient et embrouilleraient ses idées. Et, seul avec son rêve, il tailla la Vierge Marie tel qu’il l’imaginait.

Longue et drapée de grands plis, la tête inclinée vers les hommes, l’Immaculée leur tendait ses deux mains ouvertes d’où coulent les pardons. À vrai dire, c’était à peine un corps ; mais le visage était si beau, les yeux regardaient avec tant de tendresse, la bouche souriait avec une douceur si triste, le geste des mains faisait si bien grâce au monde entier, que la seule vue de cette image donnait envie de prier, de pleurer et d’être un saint.

Lorsque les moines la virent, ils se récrièrent d’admiration ; et le Prieur lui-même la déclara merveilleusement belle. Mais, à cause le sa désobéissance, il condamna Norbert à jeûner pendant un mois au pain et à l’eau.

Donc, la croix sainte, la statue de la Vierge et celle de saint Gengoul furent placées où il avait été convenu.

L’église était presque achevée. Deux hautes tours flanquaient le portail, pareils à des faisceaux de colonnettes et de clochetons. Norbert, animé d’un zèle fervent pour la maison de Dieu, passait ses journées sur les toits, au milieu de l’aérienne forêt de pierre, le long des galeries délicatement ajourées, parmi les monstres des gargouilles, sous les arceaux des contreforts.

Même un soir, il ne redescendit point. Il voulait rêver là, toute la nuit, à son aise, et surprendre les feux fantasques de la lune au travers de cette architecture.

Il était au sommet de l’une des tours, sur une plate-forme dont la balustrade n’était pas encore posée. Il chercha s’il pourrait voir, de si haut, la statue de la chère Vierge. Il se pencha, et, bien au-dessous de lui, crut distinguer les deux mains tendues hors de la niche.

Il se pencha un peu plus ; son pied glissa, il tomba avec un grand cri.

Dans sa chute, il rencontra un échafaudage, rebondit sur le plancher, et fut renvoyé vers le pignon pointu de la façade, où s’élevait la croix de pierre.

De ses deux mains il s’agrippa aux bras du crucifié ; et son corps pendit dans le vide le long de la grande croix.

Elle était trop large pour qu’il pût la serrer entre ses genoux, qu’embarrassaient d’ailleurs les plis de sa robe blanche.

Là, face à face avec le Christ, les cheveux hérissés d’épouvante, il le suppliait, humblement et furieusement, de le sauver. Puis, il se mit à crier de toutes ses forces : mais les bons moines, étant en paix avec Dieu, dormaient d’un sommeil si profond, que personne ne l’entendit. Des oiseaux de nuit, effarouchés, tournoyaient au-dessus de sa tête. Ses pieds grattaient la pierre, cherchant en vain un point d’appui. Ses doigts s’écrasaient sur les bras de granit. Ses ongles saignaient ; il sentait un poids énorme l’attirer en bas. À un moment, il lui sembla que le visage du Christ, éclairé par la lune, se reculait en grimaçant d’un air de refus et d’ironie méchante. Ses doigts glissèrent, lâchèrent prise...

– Ah ! Jésus, tu te venges ! au se cours, Vierge Marie !

Et, de nouveau, il tomba...

Il tomba, sans se faire aucun mal, sur les deux paumes de marbre de la Vierge. Les mains miséricordieuses le relevèrent un peu pour le retenir.

Il s’y endormit comme un enfant dans son berceau...

À l’aurore, les moines l’aperçurent. On dressa de longues échelles. Quand on arriva près de lui pour le délivrer, il dormait encore.

– Pourquoi me réveillez-vous ? dit-il.

Il ne conta à personne le rêve qu’il avait fait dans les bras de la Vierge, ni ce qu’elle lui avait dit.

Mais, à partir de cette nuit-là, il montra une dévotion très exacte pour le Christ Rédempteur, et vécut dans la plus haute sainteté.

 

 

 

Jules LEMAÎTRE.

 

Recueilli dans Les grands écrivains de toutes les littératures,

Sixième série, Tome premier.

 

 

 

 

 

 

1. Imitation de Jésus-Christ, I, 2l.

2. Imitation de Jésus-Christ, III, 58.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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