La meilleure des sauvegardes

Jésus-Christ, se trouvant un matin à la porte de Jérusalem avec ses disciples, vit passer un bûcheron qui se rendait à son travail hors de la ville. Jésus dit à ses disciples : « Cet homme ne chanterait pas ainsi s’il savait que ce soir il sera mort. »

Le soir vint et Jésus était encore au même lieu lorsqu’arriva le bûcheron portant sa hache et un fagot de bois sur l’épaule, et chantant comme le matin.

Les disciples en firent la remarque et accusèrent en eux-mêmes le Maître de s’être trompé.

Jésus vit clairement leurs pensées et leur dit :

« Il est vrai que l’ange de la mort devait aujourd’hui étendre sa main sur cet homme mais, en entrant dans la forêt, il a rencontré un pauvre qui mourait de faim et lui a remis la moitié de son pain de la journée. Par cette bonne action, il a trouvé grâce devant Dieu qui lui a conservé la vie. Faites approcher cet homme et ouvrez le fagot de bois qu’il porte sur son dos ».

Les disciples s’empressèrent d’obéir et ils trouvèrent un serpent de la plus dangereuse espèce caché au milieu du bois que portait l’homme ; ils furent saisis d’admiration et ainsi se vérifièrent les paroles de leur divin Maître.

VANKY, Histoire de l’astrologie, 1906.

Paru dans la Revue du spiritualisme moderne en 1906.